ENTRE TIEN EMOI 100
Ils n’eurent guère à attendre pour comprendre que le rêve qu’ils venaient de faire concomitamment n’était pas projeté au cinéma du quartier. Au moment où leur coque changea de niveau ils reconnurent les lés de leur couchette, cabine du pont supérieur dans la forêt lacustre. Un rêve comme en vrai chantonnait la maîtresse d’une lointaine école qui leur en apprenait encore des décennies après. Les choses de la vie comme a dit Sautet, c’est comme une roue qui ne cesse jamais de tourner. Il faut plus de temps pour comprendre le fond des choses que pour refroidir le fût du canon. Ainsi on apprend à trier le vrai du faux et à ranger le bon dans les souvenirs et le reste par-dessus bord, c’est périssable donc plus polluant. Quel beau matin. Si soyeux qu’on ne voyait que pétales en marguerite, boutons d’or, clairière imberbe, au centre de cette source miraculeuse. L’école buissonnière et ses caniveaux bordés de façades mystérieuses retenant l’histoire du cri dans la parole donnée. De chaque côté du cheval de garde la mer dressait la mémoire du sel. En petits cônes sur le pavé mosaïque du carreau. Miroir du ciel uniquement dans son bonjour. Un enfant regarde pour devenir grand sans quitter sa boîte de puzzle. La boule percée du bilboquet cogne cotre les murs n dévalant les escaliers. Au jardin la ligne des arbres élève plus qu’elle n’arrête. Son ombre isole pour donner au corps le plaisir d’être nu sans reproches. Allons vite au jardin nous retrouver 100, Ma…
Niala-Loisobleu – 04/06/19

Le soleil au front
comme on veille
sur un fruit frileux,
on voit naître à l’oeil
l’oiseau du vivre.
C’est la flamme vive
et le fouet joyeux,
la première flèche de l’aube
tombée ravie
aux pieds de l’arbre
qui noue des bras de désir
autour des feuilles qui chantent
le retour de l’ordre amoureux
dans des jardins de feu.
Barbara Auzou.
Le 100 nous va à merveille je trouve, Mon…Quel beau matin pour le fêter…Partout des nacelles à perte de vue…
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Le 100 est plein comme l’outre-mère est de bleu-absolu, Ma.
Il dispense d’habits et vêt le ciel de vues la tête à l’envers.
Le charnu de la forêt acclimate l’excès humain.
Je me rafraîchis au faîte arboricole.:;
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» Il faut plus de temps pour comprendre le fond des choses que pour refroidir le fût du canon. »
Un livre non écrit, transparent dans le courant, soumis à la trompeuse fluidité des choses, et l’on se retrouve toujours nu, lavé de tout, avec toujours la même soif, et le corps toujours le même récif dont l’ombre espère la chute et l’on ressort étonné du pouvoir de la tendresse, et que l’on dût à tant de naufrages d’être ébloui d’amour. c’est vrai …. merci ….. Bonne soirée
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Jane, enfin un arc, les moutons ne vont plus au précipice par abus de mirages, heureux de t’avoir là sans E et avec un seul N… Bonne soirée merci , merci…
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