
BON JOUR
Par la fenêtre ouverte
le jour pousse la forêt
dans l’atelier
Délicate
la rosée perle
en laissant ce passage animal
comme un bon présage
sur les lèvres
Niala-Loisobleu – 04/06/19

Par la fenêtre ouverte
le jour pousse la forêt
dans l’atelier
Délicate
la rosée perle
en laissant ce passage animal
comme un bon présage
sur les lèvres
Niala-Loisobleu – 04/06/19
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Paroles
Il y avait une source.
Elle serpentait sa course
Dans le creux du vallon.
Il y avait une fleur,
Il y avait une fleur
Dans le creux du vallon.
L’une à l’autre, pareilles,
Vivantes de soleil,
Une source,
Une fleur d’amour.
Il y avait des enfants
Qui allaient, s’émerveillant
Dans le creux du vallon,
Dans le plein coeur de l’été.
Il y avait des enfants
Dans le creux du vallon.
Ils regardaient la fleur
En baignant leurs pieds nus
Dedans la source,
Près de la fleur d’amour.
Une grande éclatée,
Des arbres décapités
Dans le creux du vallon
Et des enfants allongés
Dans le plein coeur de l’été,
Dans le creux du vallon.
Une source rougie
Une fleur meurtrie
Et le silence de la mort,
De la mort.
Rien ne bouge,
Pas même pas le cri d’un oiseau.
Rien ne bouge,
Pas même pas le cri d’un oiseau.
Le silence,
Le silence
Et puis
Elle est revenue, la source.
Elle a refleuri, la fleur.
Elle a refleuri, la fleur.
Elle est revenue la source.
Ils ont brûlé, piétiné,
Déraciné, endeuillé,
Mis à feu et à sang
Mais jamais ils n’y pourront rien.
Non, jamais ils n’y pourront rien.
Dans le creux du vallon,
Comme miraculée,
En plein coeur de l’été,
Près de la source,
S’ouvre la fleur d’amour.
Il y avait une source,
Il y avait une fleur,
Il y avait une fleur,
Il y avait une source
Et l’amour,
Et l’amour.
Elle est revenue, la source.
Elle a refleuri, la fleur.
Elle a refleuri, la fleur.
Elle est revenue, la source.
Elle est revenue, la source.
Elle a refleuri la fleur, la fleur
D’amour…
Paroliers : Michel Colombier / Roland Romanelli / Barbara
Bonjour Mon…
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Sillon s’évadait
sillon courait au bois
sillon se nourrissait d’herbe
sillon
sillon sillon…
N-L
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Sillon faisait l’école buissonnière?
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Mais en buissons forestiers de la forêt en chanté alors…
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Bon jour biquette, t’ai vu courir ce matin au travers de la charmille
tu venais te joindre à la ronde à la fontaine….
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J’aime beaucoup ce tableau de Bonnard ! Et le poète Guy Goffette a également écrit de belles pages à son sujet dans son livre Elle, par bonheur, et toujours nue …
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Oh merci beaucoup Marie-Anne, unir Bonnard et Goffette pour ELLE, me touche profondément. Il y a cette sensualité pure qui ne peut avoir honte et cette vérité qu’on ignore qui leur est commune.
Tu viens de me faire sincèrement plaisir…
L’ATTENTE
Si tu viens pour rester, dit-elle, ne parle pas.
Il suffit de la pluie et du vent sur les tuiles,
il suffit du silence que les meubles entassent
comme poussière depuis des siècles sans toi.
Ne parle pas encore. Écoute ce qui fut
lame dans ma chair : chaque pas, un rire au loin,
l’aboiement du cabot, la portière qui claque
et ce train qui n’en finit pas de passer
sur mes os. Reste sans paroles : il n’y a rien
à dire. Laisse la pluie redevenir la pluie
et le vent cette marée sous les tuiles, laisse
le chien crier son nom dans la nuit, la portière
claquer, s’en aller l’inconnu en ce lieu nul
où je mourais. Reste si tu viens pour rester.
Guy Goffette, L’attente, I, La Vie promise, Éditions Gallimard, 1991 ; in Éloge pour une cuisine de province, Éditions Gallimard, Collection Poésie, 2000, page 237.
Source Terre de Femmes
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Je suis contente de vous avoir fait plaisir ! Je tâcherai de me procurer ce recueil car j’admire beaucoup ce poète.
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