
Nous avons longtemps cru qu’il nous suffisait d’allonger le bras pour toucher le ciel et tenir en laisse le vieil horizon
si longtemps qu’en nous le geste demeure à la vue d’une femme à l’aube surprise lavant dans ses larmes le jour et la nuit
que plus rien ne reste à la fin que l’ombre pour raser de frais au fil de l’amour nos corps effondrés dans la chambre avec
le ciel comme un bas sur le parquet nu.
II
Amour, disais-tu. J’entendais lisières genêts, passerelles. Tes yeux résistaient. Ce n’était pourtant qu’un seuil à franchir.
Déborder le corps et qu’amour soit d’eau vive, non comme ici lac où tournent tournent poissons et noyés, le ciel, les nuages
les belles promesses. Reste, disais-tu.
Je voyais mourir les hommes aux barrières
battre comme un bleu crevé par l’orage
leurs bras affolés leurs ailes d’Icare.
Ah il est beau ce Goffette-là….Reste, disais-tu…
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Oui il force librement
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Merci Mon…
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J’ai une pensée pour Marie-Anne grâce à qui je suis venu à Goffette aujourd’hui…
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Merci d’avoir pensé à moi et merci pour ce bel hommage à Guy Goffette ! Ce poème est superbe.
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C’est une joie partagée,cet auteur est effacé au point d’être dominant au bon sens, une justice, ce qui est rare Marie-Anne !!!
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