ENTRE TIEN EMOI 97
Sur le pont les grues en week-end avaient laissé un noir de nuit sale qui fit un matin mort-né
Les jardins ne sont pas destinés à faire la couronne de la fin de la lumière
Une poitrine aux seins par-terre ça fait trébucher entre d’indéfinissables questions sur un sujet trouble à haut-le-coeur
Je n’ai rien qui veut mourir par défauts imputés sans en avoir franchi la porte. L’acariâtre m’ulcère. L’ingratitude prise en alibi pour cacher la trahison est la gale d’une sanie purulente d’un coeur bon à jeter
Les formes du jardin sous la nuisette et le chien qui joue avec voilà le disert d’une végétation liée au pouls en état. Nous entendons les oiseaux pondre et les vaches aiguiller les trains au cinémascope de la joie d’un soleil à discrétion
Le papier se tend comme une toile désireuse de caresses
Je cabre à la flèche prête au lancé
Non je refuse d’étouffer halète-moi de ton élan respiratoire. Tu sens le soleil 0à partager. Moment capital des passages encombrés
Comme qui dirait
comme qui dirait à serrer à demain pendant aujourd’hui et toujours plus en corps…
Niala-Loisobleu – 31/05/19
Niala-Loisobleu 
Je déposerai tous les soleils sur ta joue de juin pour qu’elle soit toujours verte et des marguerites nuptiales à la dragée des dents..Tu t’occuperas de mes roses, je prendrai soin de ton cheval…
C’est par les jardins que commence la vie…
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Et nous sentirons la mer pour faire peur au fané des visages tristes
Cette couronne de marguerites avec le point jaune au centre alliant l’orgue modeste au souffle du jardin..
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Il y a loin
En Asie joliment longue
Le nageur d’un seul amour
Georges Shehadé…
J’entends Marguerite frémir….
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C’est comme le delta qui se veut plus ouvert le frémissement de Marguerite, Ma
J’y suis attentif..,
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Oh je les sais, c’est dans l’effeuille, et la recherche du MOT qui dirait enfin…
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Le boyau de raquette qui reçoit et renvoie à la volée…
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La chose du jardin,
Comme je veux m’en débarrasser,
Et l’autre chose encore plus affreuse,
Qui empoisonne,
Peut-elle disparaître à tout prix?
Cela sera possible un jour,
Sous un soir de ciel bleu.
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De toit le cœur frissonne de voir clair
Faire un Matin
Tout ouvert en corps ma Julie…
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