
ENTRE TIEN EMOI 96
Alors qu’assise elle me montrait les paroles du champ reculé à l’abri des marguerites
l’aubépine laissait ses boutons s’ouvrir
Sous le coussin de mousse partant des draps étendus le monde poursuivait sa tâche en silence. Au fil et à mesure des battements du lavoir
Un papillon bleu écrivait l’impossible en spirales dans la torsade de la grande clématite
Par l’interstice des planches où elle nageait, je restais transi devant l’origine du monde que l’onde animait
Ce ne fut qu’un gazouillis de passereaux quand le plus gros merle tenta de coloniser le bouleau
En droit ses seins obtinrent la reconnaissance naturelle du tronc blanc où l’écorce décollait des taches de soleil
Nous sommes allés au-devant du cheval qui séchait l’écume de son effort
La pointe d’un voilier ouvrit le portail de la falaise
Niala-Loisobleu – 30/05/19
Le soleil sorti de sa clandestinité s’ouvre à l’oiseau matinal et tient sa vérité, celle là-même où tu rejoins le port que tu n’as jamais quitté…C’est étrange, tu pleures quand tu ris et vice-versa, tant que le passereau s’efforce à t’imiter sur mon arbre à soie!
J’aimeAimé par 1 personne
Ton passereau n’a rien d’une linotte
Il a du chou, Ma, habiter l’arbre à soie c’est nidéal…
J’aimeAimé par 1 personne
Voui, ça fait briller la plume…
c’est très nidifiant, Mon…
J’aimeJ’aime