2 réflexions sur “MAINS JOINTES

  1. Les arbres somnolent derrière

    le masque impénétrable du jour.

    L’oiseau qui chante dans ma voix

    dort toujours

    bercé par le vent froid

    des choses convenues

    et loin de ses songes inconnus

    la brèche se mord les doigts

    à des lèvres sèches.

    Des chevaux effarés

    se frictionnent pour faire bonne figure

    au bout d’un chemin perdu.

    Je tourne lentement sur le socle dur

    de ma blessure fraîche

    comme on fait la toilette distraite

    de l’horloge du sang.

    Barbara Auzou.

    et au bout du gant seul se suspend ce jour rond, Mon…

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