
ENTRE TIEN EMOI 95
De leur sourire aux dents vives ils mordent de leurs larmes le poids du mal. Derrière sa cage de grillage le coq n’ergote pas. Son timbre sonne pour le jour, comme à la crête du sang rouge je vois venir tes rayons du Cercle. A mettre à l’eau le vent ouvre la dérivation de la perte sèche par l’adduction du sel..
Tu vins me précédant
Inversant les calendes pour sortir l’heur du socle de l’impasse. Qu’est-ce que le temps quand on l’installe dans l’inutile ? Les églises tiennent de l’empreinte tribale la main de charbon mise au plafond de la caverne. Garde la sonorité de la charge des bisons aux cornes de ton signe astral comme je me dresse centaure le poitrail et la crinière.
En me rendant les marguerites de mon adolescence, tu as réintroduit l’arborescence.
Elle me fait comme une invitation à venir m’asseoir d’abord en terre pour choisir entre les pierres où dresser l’édifice. Je de mains, je de vie loin. « A prendre jour » pour le peint quotidien.
Niala-Loisobleu – 29/05/19



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