FAITE DE QUOI
Accouchée d’un jour dans les autres, la première heure se pose le pied, mal assurée ou sûre d’elle-même. Difficile de tenir l’envie de sourire ou de pleurer jusqu’au terme des 24 heures. Entre sa résolution et l’établissement de la réalité les chemins s’écartent sans qu’on l’ait vraiment désiré et orienté.
Il y a toujours une fête pour motiver. A moins que…
Plus abandonné qu’un enfant sans mère, je n’ai rien reconnu de ce jardin que j’avais laissé entre une vacance d’atelier et un rendez-vous lointain avec une autre langue.
J’ai eu des enfants de moi et d’autres et toujours un abandon de mère.
A faner les honneurs de ce bouquet pour les mettre dans l’usage qu’on en fait. Des couronnes.
CE QUE DIT L’HOMME DE PEINE
Un hiver tout en branches et dur comme un cadavre
Un homme sur un banc dans une rue qui fuit la foule
Et que la solitude comble
Place à l’appareil banal du désespoir
A ses miroirs de plomb
A ses bains de cailloux
A ses statues croupissantes
Place à l’oubli du bien
Aux souvenirs en loques de la vérité
Lumière noire vieil incendie
Aux cheveux perdus dans un labyrinthe
Un homme qui s’est trompé d’étage de porte de clé
Pour mieux connaître pour mieux aimer
Où commence le paysage
A quelle heure
Où donc se termine la femme
Le soir se pose sur la ville
Le soir rejoint le promeneur dans son lit
Le promeneur nu
Moins gourmand d’un sein vierge
Que de l’étoile informe qui nourrit la nuit
Il y a des démolitions plus tristes qu’un sou
Indescriptibles et pourtant le soleil s’en évade en
chantant
Pendant que le ciel danse et fait son miel
Il y a des murs déserts où l’idylle fleurit
Où le plâtre qui se découd
Berce des ombres confondues
Un feu rebelle un feu de veines
Sous la vague unique des lèvres
Prenez les mains voyez les yeux
Prenez d’assaut la vue
Derrière les palais derrière les décombres
Derrière les cheminées et les citernes
Devant l’homme
Sur l’esplanade qui déroule un manteau de poussière
Traîne de fièvre
C’est l’invasion des beaux jours
Une plantation d’épées bleues
Sous des paupières écloses dans la foule des feuilles
C’est la récolte grave du plaisir
La fleur de lin brise les masques
Les visages sont lavés
Par la couleur qui connaît l’étendue
Les jours clairs du passé
Leurs lions en barre et leurs aigles d’eau pure
Leur tonnerre d’orgueil gonflant les heures
Du sang des aubes enchaînées
Tout au travers du ciel
Leur diadème crispé sur la masse d’un seul miroir
D’un seul cœur
Mais plus bas maintenant profondément parmi les
routes abolies
Ce chant qui tient la nuit
Ce chant qui fait le sourd l’aveugle
Qui donne le bras à des fantômes
Cet amour négateur
Qui se débat dans les soucis
Avec des larmes bien trempées
Ce rêve déchiré désemparé tordu ridicule
Cette harmonie en friche
Cette peuplade qui mendie
Parce qu’elle n’a voulu que de l’or
Toute sa vie intacte
Et la perfection de l’amour.
Nettoyer la vitre pou rattraper la clarté le temps de se refaire le minimum de jambes à marcher encore. Après le règlement de conscience d’un bulletin de vote….
Niala-Loisobleu – 26 Mai 2019

Bonjour Julie, tu dois penser que toi tu t’es levée du côté d’une mère porteuse et saline au-delà du possible et construire ton embarcadère pour lui donner .
Je t’embrasse autour d’un m’aime soleil …
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On s’est levé sous la couronne des beaux jours qui reviennent.
Merci Niala et je t’embrasse aussi.
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