Une piscine debout c’est pas vrai que ça n’existe pas, car sinon j’aurai la tête couchée restée au bord de moi. L’autre versant de soi. Mais ne pas se reconnaître m’est impossible
L’enfant se déplace dans un monde ailleurs sans jamais se perdre. Les gens , allez savoir pourquoi, aiment les attirer dans celui de la peur. Je pense qu’ils ne pardonnent pas d’avoir grandi qu’en taille.
Je suis allé plus loin que ta bouche
Envie satisfaite de te parcourir l’intérieur. Larynx, ça des cendres loin
L’absolu
Lâche son sein en millions de tétins tendus
Je suis allé à la source de ton nombril, cheminé
Tu remues en moi en explosions d’étoiles, diva, diva retrouvant la corde de la voie de surface
Amour qui pond en gouttes de vie…
Le mot juste du silence à perte de vue…
Niala-Loisobleu – 15/05/19

Est-elle sortie
Elle est chez elle
Sa maison est ouverte
Jusqu’à leur abolition naturelle
Il y a des différences plus séduisantes
Entre un poing et une cloche
Entre une pierre et une rose
Entre la prison et l’air libre
Qu’entre le poisson et la mer
Le cerf et le vent
L’homme et la femme
Mon élément malgré les charmes du dehors
J’entre tout s’assombrit
Buisson des métamorphoses
Le lit teinté d’étoiles s’étend
Comme un automne de brebis
Descendant vers les brumes de ma solitude
J’ai toujours eu peur du silence
Il y naît des rires sans raison
Machines machinales aux roseaux de cambouis aux
frissons figés
L’écœurant métal doux
Plus stérile que la cendre
Face aux rideaux apprêtés
Le lit défait vivant et nu
Redoutable oriflamme
Son vol tranchant Éteint les jours franchit les nuits
Redoutable oriflamme
Contrée presque déserte
Presque
Car taillée de toutes pièces pour le sommeil et l’amour
Tu es debout auprès du lit
Je t’aime et je dors avec toi Écoute-moi.
Paul Eluard…
Fleurs de silence sur le larynx, je t’embrasse comme je t’aime…
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Les cordes lâches retendues l’ascension piole et cramponne
Genre serre-volant…
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