
ENTRE TIEN EMOI 89
D’un vent n’arrivant pas à savoir
QUOI
passe des arbres débranchés
au-dessus d’un clocher au départ destiné à coiffer un sous-marin dans un ex-garage de Cherbourg
Les rincées troublent la lecture messagère
Elle se bat
Ma amoureuse
elle fait que ça
pour se garder soleil en son box.
Niala-Loisobleu – 08/05/19
Regardez-la danser
Quand elle s’approche du ring
La boxeuse amoureuse
La boxeuse amoureuse
Quand elle s’approche du ring
La boxeuse amoureuse
La boxeuse amoureuse
Sur ses gants dorés
Des traces de sang
De larmes et de sueur
Et de sang et de sang
Des traces de sang
De larmes et de sueur
Et de sang et de sang
Elle esquive les coups
La boxeuse amoureuse
Elle absorbe tout
La boxeuse amoureuse
La boxeuse amoureuse
Elle absorbe tout
La boxeuse amoureuse
Boum boum les uppercuts
Percutent son visage
Mais jamais elle ne cesse
De danser, de danser
Percutent son visage
Mais jamais elle ne cesse
De danser, de danser
Tomber ce n’est rien
Puisqu’elle se relève
Un…
Puisqu’elle se relève
Un…
J’ai failli commencer par répondre « J’adôooore » Arthur H, ce qui est vrai ma foi et cela m’a ramené dans un éclat de rire à ce jour où je découvris sous l’un de mes poèmes qu’une photo d’un potager coiffait ce commentaire inénarrable: « ça tombe bien, j’adôôôôre les artichauts! »…
Trèfle (à quatre feuilles toujours) de plaisanteries, Mon, le bonheur du partage n’est jamais exempt d’une forme de dépossession et je réclame maintenant les pattes furtives de l’oiseau d’intimité…il se pourrait bien qu’on ne fasse pas meilleure boxeuse que moi au bout du compte..Heureusement mes poings ne frappent que là où le pouls se caresse au ventre comme le lys….
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Coi dire de plus ?
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Oh je sais que tu peux trouver…
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Je voudrai pocher des voeux dont la forme serait en tous points semblable à ces obsédés qui traquent, une malsaine attention dans le regard.
L’intime l’autre mate
Dégoûtant
Glauque
Nauséabond…
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Bêtes et méchants
Venant du dedans
Venant du dehors
C’est nos ennemis
Ils viennent d’en haut
Ils viennent d’en bas
De près et de loin
De droite et de gauche
Habillés de vert
Habillés de gris
La veste trop courte
Le manteau trop long
La croix de travers
Grands de leurs fusils
Courts de leurs couteaux
Fiers de leurs espions
Forts de leurs bourreaux
Et gros de chagrin
Armés jusqu’à terre
Armés jusqu’en terre
Raides de saluts
Et raides de peur
Devant leurs bergers
Imbibés de bière
Imbibés de lune
Chantant gravement
La chanson des bottes
Ils ont oublié
La joie d’être aimé
Quand ils disent oui
Tout leur répond non
Quand ils parlent d’or
Tout se fait de plomb
Mais centre leur ombre
Tout se fera d’or
Qu’ils partent qu’ils meurent
Leur mort nous suffit.
Paul Eluard
Pas grave, Mon…
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