A SUPPOSER


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A SUPPOSER

«À supposer que les oiseaux se taisent
toujours une branche craque au bord de l’écoute

à supposer que le bois ne s’étire pas
toujours on y devine une rumeur de vent

à supposer qu’on n’entende plus le moindre souffle
dans le calme il y a toujours un bruit qui se prépare

à supposer que l’imminent demeure imperceptible
il y a ce bruit de voix que fait la pensée

à supposer que la pensée elle aussi renonce
il reste ce murmure en moi parce que je t’attends

à supposer qu’un jour je renonce à t’attendre
le silence écoutera toujours venir la fin d’attendre»

Ludovic Janvier

Ainsi en poste serai-je sur ton chemin, Ma.

N-L – 07/05/19

2 réflexions sur “A SUPPOSER

  1. Or toi ma vie réelle
    toi la lucide
    qui sais nommer le monde
    sans l’embarras d’un poème
    toi qui es l’amour même
    parce que ta lèvre simplement comprend
    tu ne peux être absente
    et du regret toujours
    tu ignoras l’eau tiède

    Jean-Pierre Siméon. / Lettre à la femme aimée au sujet de la mort.
    Mon chemin est grand ouvert à ta venue. Bonjour Mon

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