
COMME RIEN QUE LE JOUR BLEU
Le fenestron perce le mur un jardin entre ah quels flots
nous étions sur la peinture fraîche du banc plus collés que copiés
insensibles à l’automate qui vantait ses qualités d’avenir dans la vitrine grammaticale
le convoi funéraire passé le muguet sortit de taire sans manifester outre mesure
c’est alors que pris d’un élan se passant d’explication l’agrafe de ton soutien-gorge éclata de rire
imagine
la tête du maintien quand tomba cette générosité qui te caractérise
ceux qui disaient on sait la mer on sait les marées on sait la lune en furent pour leurs frais
en fait de savoir à part les mots dépourvus du geste les phrases creuses les cuirs les diarrhées verbales pour trouver du sel dans leur belle mer impossible que du fade
en premier mot tu dis Ludovic Janvier
plus bleu tu meurs
le mot réinventé rebondit ricoche vit te sort des doigts conventionnés
oui oui oui
Ma
tu m’as réveillé bien…
Niala-Loisobleu – 03/05/19
Mon ,
Il est des agrafes dont on comprend soudain dans un franc lancer de ballon le surnom d’épingles à nourrices…Quand, de surcroît , elles se mettent à rire et à faire l’école buissonnière Ce sont Ernesto et Ludovic Janvier ensemble qui atteignent l’évidence comme un chat monte dans l’été comme rien que le jour bleu…
Voyez le matin comme il me prépare
et l’herbe du pré si elle m’attend
voyez l’eau du lac comme elle me pense
et le bleu du ciel s’il donne à vouloir
voyez le chemin comme il part de moi
si l’eau du ruisseau promène ma soif
voyez comme l’ombre a choisi mes mots
et si le caillou me ramène au temps
voyez l’horizon comme il me rattache
si les vols d’oiseaux m’apprennent partir
voyez la forêt comme elle m’écoute
et si le silence est fait de ma voix
Ludovic Janvier, Une Poignée de monde, Gallimard, 2006, p. 22
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Pour voir et pour entrer en paire sillon genre hure et pâté de têt jour de fête.
Le taire nourricier en vocabulaire.
C’est à voir qu’il nous faut…
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Faire que le caillou pousse dans le plastique c’est endiguer la racine dans ce qui fout le camp ma Julie, merci je t’embrasse.
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Faire que le caillou pousse dans le savoir,
C’est qu’il sera fait dans le geste.
Je t’embrasse aussi.
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Faire que le caillou pousse dans le savoir,
C’est qu’il sera fait dans le geste.
Je t’embrasse aussi.
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