
PARCE QUE CE SOIR
Cette herbe où j’ai tant pissé est là qui jaunit d’un manque de caresses. Que te dire autrement qu’en vieux cheval je te bouchonne à l’ancienne. Quand t’écume à la Marguerite pétale après pétale, combien traduisent dans le texte oh bien moins que la floppée qui te disent « j’aime ». On marche dans un milieu aveugle qui glosse dans la merde. Sais-tu ? Oui bien sûr comme on est parvenus à sortir de ce foutoir. Faudrait les émasculer. Avec la bouche en cul de poule ils savent que dire c’est moi la plus grosse au masculin, mais je connais pas d’endroit où l’équité règne à égalité comme dans celui-là. Quand elles abordent le sujet je plains les gagneuses à qui elles ôtent le pouvoir d’achat. Petitesse comme le beau souffre d’exister. Je suis fatigué, J’ai à te dire. Rien ne me tord plus que d’aller dormir. Si je meurs trop tôt à quoi s’aurait servi de dépasser l’insignifiant , non que je prétende à l’irremplaçable, juste que l’autre peinture que tu m’as mise au coeur me dit d’aller plus loin encore. L’exception que tu présentes me donne envie de ne plus jamais me laver les mains.
Niala-Loisobleu – 03/05/19



Vous devez être connecté pour poster un commentaire.