
ENTRE TIEN EMOI 83
En dehors de la route un brin de mue gaie regardait passer la mine déconfite des travailleurs en reprise. C’est vrai, je compatis, un jour d’arrêt au milieu de la semaine ça casse le rythme. Le soleil a des cernes. J’ai une petite tristesse à remonter, quitter l’herbe d’un déjeuner campagnard pour une cantine on peut pas dire que ça émoustille. L’atelier est tout proche, je vais y courir m’asseoir au tapis, sentir, il faut sentir, la seule présence qui compte. Dis Ma de la poésie sur la bouche que ça me donne dans la peinture plein les doigts.
Niala-Loisobleu – 02/05/19
Mon,
Notre déjeuner sur l’herbe me semble bien loin et le temps d’ailleurs n’est plus de la partie…Ce n’est pas comme ça que vont rougir mes tomates…A moins que…
Mon mûrissoir est l’Atelier…Je t’y attends la plume à la main…
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Je te convie vers les tomates assez de pann’ô
solaires dans la cartouchière pour un feu d’artifice…
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Je faisais confiance à mon mûrissoir….
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