AU JARDIN 4
Par la voie des taupes l’assaut fût aux racines
Et des délices ne demeura qu’une couleur de pulpe liquéfiée
Cornet friable la gaufrette débouchée
Fait le blues en rifs plaintifs
Les histoires de jazz ne seraient pas si gospel sans
Le coton ne pousse pas qu’en Louisiane comme le relent de Sécession.
Niala-Loisobleu – 30/04/19

Je vous écris pourtant comme un pourvoyeur d’été qui tend fébrilement sa pauvre fleur de papier dans la brume
Je mange le vent de la saison un peu à contre-temps et observe le vieux monde se baigner dans son eau sale ressassant son monologue de sourd qui sonne comme un recensement
Alors je renverse le mouvement cultivant en parfaite vestale l’instant où poussent les yeux sur le silence et puis l’élan
C’est fou ce que l’on voit du vivre quand on se tient à l’écart du vivant
Sachez que le verbe reste en fleur sous le givre mais que tellement occupés à ne pas nous décevoir nous ne vîmes pas la collision des contraires ni les taupinières attaquer les dents du jardin
À lui donner un costume de sourires et de printemps il faudra sérieusement pourvoir
Il se fait tard
Je vous écrirai demain
Barbara Auzou./ Cartes Postales/ XIV
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Qui a fait ces semailles d’ivraie ?
Traduire dans la malpropreté de langage tire sur le chemin d’écart. L’haleine écrue en tonte ne risque point le marigot elle reste liée à son pré salé du Mont. St-Michel domine le dragon.
Les grandes marées reste à l’abri des remparts de leurs falaises.
Ce qui accroche à mes reins est une autre exposition dans l’atelier où vous trônez…
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A becquée t’embrasse biquette Julie…
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