Qu’est-ce qui passe ici si tard ?
Se demande la femme à genoux dans son âge
Est-ce que je vais me laisser glisser au sol
Les mains dans mon ventre serrées vers la cinquantaine ?
Est-ce que j’irai à nouveau seule
Dimanche dans ce restaurant de la gare ?
Qu’est-ce qui fait que les jours s’alignent comme des maisons
Bordées du petit jardin propre des pudeurs
Où l’on n’entre jamais ? Est-ce que personne ne voit
Tard le soir la fenêtre éclairée où je veille ?
Qu’est-ce qui passe ici si tard ?
Qu’est-ce qui passe ici si tard ?
Dans le silence impitoyable de cette chambre
Qui est comme un sanglot jamais crevé
Elle se regarde dans la glace et ne sait plus si elle est belle
Car la beauté réside dans la confiance que tu portes
À tes seins, à tes cuisses, à ton ventre et à cette
Lumière acide de ta bouche
À la vie qui, sur ta peau pourtant morte, pose
Des caresses car l’âge n’existe pas
Jacques Bertin
C’est beau, mon…
Corps éclaté
Sous la voix nulle
dans le ventre
crie l’espace
à corps éclaté.
L’arbre rejoint le sang transfère veine au bois
qui monte dans la peau.
Ce qui devait durer de nous?
Pinceaux et branches
Toutes choses minces
entassées autour de nos mains par l’arbre et la maison
Marie-claire Bancquart
J’aimeAimé par 1 personne
Oui
rien d’autre que ce qui devrait durer de nous
surtout rien d’une exclamation blessante..
N-L
J’aimeAimé par 2 personnes
Et le vers
Et le bleu
J’aimeAimé par 1 personne
Oui que ce qui se tient vers
Qui se tait
Heureux
D’abord été du partage
Sans tout blesser par un sublime inutile
J’aimeAimé par 1 personne
La beauté résolue
Éternité passante
Merci Marcello…
J’aimeJ’aime