ENTRE TIEN EMOI 73
Comme le rire de l’enfant aux dents de lait, le caniveau emporte ce qui a été jeté plus souvent pour nuire que par un geste machinal. Jeter et noyer un acte doublement symbolique de dépit.
L’apparence entretien si facilement la méconnaissance des choses et le jeu d’en cacher l’existence.
Ainsi dans les passages de formation, l’adolescent profane croit-il pouvoir mêler des fausses vérités à ce qu’il n’arrive pas à franchir pour retrouver face au coeur d’un tourbillon d’affect.
Clarté tu résides au Centre du paradoxe, expliquant d’une certaine manière la complexité de la transparence.
Ce ciel charrie des orages dans un froid à haute température. Coups bas et sourires ont le même costume que la mode décadente en cours promotionne à grand bruit. Un grand débat fondé sur une sable à lapin pitoyable
Un ciel si triste qu’il ne se retenir de pleurer sur lui-même. Je garde du cauchemar qu’on m’impose le choix de mon rêve, Ma.
Niala-Loisobleu – 24/04/19

Des cauchemars ne restent que le rêve vécu en toute sa rondeur, Mon…
Marguerite savait tout ce qu’elle devait à Proust dans l’entreprise folle du TOUT PERCEVOIR….
POESIE
I
La mer oiselle en grand secret
Il arrive qu’à l’aube
recrue de fièvres
elle tranche par mégarde
l’invisible cordon d’un galet
un oiseau musclé en jaillit
qui agenouille la vague
II
Un feu dévore la maison
où le poète s’est levé
pour embrasser une île blanche
pleurant contre la nuit
Peu à peu
tous les oiseaux reviennent
brûler entre ses palmes
quelques vents quelques neiges
et rassembler les signes
qui ouvrent le matin
III
L’éternité balaye
la table du poète
entre deux mots vertigineux
que nul n’a prononcés
mais qui restent dans l’air
dans la marge
seuil à forcer
IV
Les mouches moissonnent
le verger bleui sous la lampe
J’attends contre une feuille vierge
que le silence retentisse
mais l’image regarde
très au-dessus des mots
V
Le désert n’ pas d’image
entre la table et la porte fermée
Les chaises se regardent mais
les mots n’entament pas
le pain
VI
Le rouleau dans l’herbe trop haute
Les ciseaux ouverts au milieu des fleurs
Le marteau près du clou rouillé
Le stylo couché au cœur du poème
Vivre surprends toujours
VII
Le temps d’apprivoiser les mots
les oiseaux sont partis
Reste la paille
dans l’œil du paysage
VIII
Entre la chair et le visage
nous tendons jusqu’au cri
la corde impossible à sauter
comme cet ailleurs vibrant
qui fait le tour de soi
sans jamais pénétrer
plus avant que la langue
le corps à l’ombre duquel
nous ruinons les chances du vertige
IX
A l’instant de frapper j’ai vu
dans les yeux de la taupe
ma propre vie bondir
mon poème trouver
sous la page blanche
comme au fond des galeries
le grand trajet de sa respiration
Guy Goffette
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La connaissance est d’une telle clarté qu’elle fait s’ombrer d’aucuns, Ma.
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