ENTRE TIEN EMOI 74
Sous les nuages levés d’un tee-shirt à changer, la balancelle jette ses seins au soleil. Comme l’écume embrasse le chemin de nos pieds, la vague qui borde tient le rythme ancestral ouvert.
Une chanson vient du ventre. Au nombril de la racine le cerf-volant monte.
Ce qui porte à côté est la tare du juste poids qu’il faut retrouver. Quand j’entends tes yeux placer le coq dans ma vue, un rayon vers perce.
Niala-Loisobleu – 24/04/19

Je descends un instant et en nage de mon escarpolette au moment où le sein en balance demande le repos
j’ai entre les dents le conjugal pavot, très bleu et très sage
qui sait que je reste l’alouette de tous tes voyages
Je vais me reposer dans mon village le bec dans la luzerne pusillanime
Je n’attends pas que tu reviennes chanter sur mon toit pentu Les cadastres ici ont la mémoire intime Ils ont la conscience vive de ce qui un instant s’est tu et s’épargnent cette peine
Les chants d’astres des hirondelles ce soir me sont revenus
Autrement disais-tu
Et c’est le chant que j’entonne têtu
de retour sur mon escarpolette qui d’amont en aval épouse le pas de ton cheval
et allume à la rétine le cratère de toutes tes fenêtres
Barbara Auzou. (Dans l’atelier XXVIII)
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La pluie libre de choisir n’entame en rien mon libre-arbitre. Aussi soit-elle que Ma soleil…
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