N’EMPÊCHE
La chaleur lèche les murs
du pas tranquille de visiteurs
laissant des regards portant leur accent
réchauffé par la vie présente
Comme une bouffée de vie reçue
d’un espoir rencontré…
Niala-Loisobleu – 18/04/19

La chaleur lèche les murs
du pas tranquille de visiteurs
laissant des regards portant leur accent
réchauffé par la vie présente
Comme une bouffée de vie reçue
d’un espoir rencontré…
Niala-Loisobleu – 18/04/19

13h45
Le soleil démarre. La rue entre son passage au Prieuré
Je te prie de venir t’asseoir auprès des parties de l’histoire en partage. Dans ce temps suspendu pat l’expo, faute de chevalet et de tapis, le petit-salon tient lieu de parloir. S’il n’y a plus de pigeons battant pavé, les pierres demeurent avec leurs grands arcs en voussures. Dans la cour intérieure le puits n’a pas bougé. Mon poil blanc bien qu’autant mécréant n’a pas de problèmes ici. L’eau fraîche s’entend avec la langue sur laquelle elle navigue. Rondes lignes. Mouvementa giratoires. Les piétons ont droit de cité. Ta main dessine ce que je peins plus loin encore.
Niala-Loisobleu – 18/04/19


Si par nuages le tant solaire se voulait il n’en reviendrait que de fausse distance. La chaleur montre. La brume indispose la vraie couleur. Les vents inconstants de l’humeur souvent troublent le bonheur de la promenade allant vers. Lorsque Reine et Roi de coeur descendent au jardin têtes-bêches la ruche est en fête de gelée-royale.
Mon bateau pris dans la purée de pois corne à l’azur transparent. Quelques mots d’oreille comme seuls les mains savent la langue, traduisent l’important de ce qui est à dire.
Les fourriers d’Amours m’ont logé
En ung lieu bien à ma plaisance,
Dont les mercy de ma puissance,
Et m’en tiens à eux obligé.
Afin que tost soit abregé
Le mal qui me porte grevance,
Les fourriers d’Amours m’ont logé
En ung lieu bien à ma plaisance.
Desja je me sens alegé,
Car acointié m’a Esperance,
Et croy qu’amoureux n’a en France
Qui soit mieulx que moy hebergé.
Les fourriers d’Amours m’ont logé.
Charles d’Orléans
Retourner chez soi m’aime au terme d’un court voyage, donne le seul paysage de sa réalité devenue rêve.
Les parfums que les tapis-volants ont seuls le privilège de cueillir, transportent en choeur doux cris et sauts de mous tons.
Bon jour Ma.
Niala-Loisobleu – 18/04/19
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