
ENTRE TIEN EMOI 65
J’ai laissé le chemin ouvert derrière Nous le tambour de la porte tourne encore et un coin au bord de l’eau est loin des parkings de supermarchés. Sur le tronc du palmier un fruit juteux transporte mon bateau. Ouvertes les palmes en coiffent les longues mèches. Danse, tu vallonnes la plaine en rizières. L’enfant resté assis se dandine en attendant l’heure du bain, qui l’emmènera plus loin, bien plus loin. Jour où de visite en découverte nous rejoindrons la circulation de notre vie intétieure. Je vois se réchauffer la journée. Dans la glace, l’encornet sors les tentacules, en soufflant sur ses doigts. Mon croque mitaine est en attente à la sortie de la pelote de laine.
Niala-Loisobleu – 13/04/19
Visites Octavio Paz
Visitas Octavio Paz
entra el campo a mi cuarto.
Alarga brazos verdes con pulseras de pájaros,
con pulseras de hojas.
Lleva un río de la mano.
El cielo del campo también entra,
con su cesta de joyas acabadas de cortar.
Y el mar se sienta junto a mí,
extendiendo su cola blanquísima en el suelo.
Del silencio brota un árbol de música.
Del árbol cuelgan todas las palabras hermosas
que brillan, maduran, caen.
En mi frente, cueva que habita un relámpago…
Pero todo se ha poblado de alas.

Mon,
Dans ces écrits-respirés les étoiles grandissent sans être vues, ce qui ne représente pas qu’un avantage car la lumière nous rejoint dans nos silences alternés…Etait-ce toi cet agent de la circulation ce matin avec ce sourire qui lui dévorait le visage qui décida que seule moi avait droit de passage? il m’a semblé que oui, à cause du rire de cascades…
La mer tient sa parole de droiture à notre endroit, s’invitant partout où nous sommes…Une danse me revient….
Et toi,
dans l’herbe tendre de ton regard
rompu à la cadence ,
savais-tu que les femmes dansent
non pour les loups mais pour elles-mêmes
ravivant le souffle de leurs sœurs
à la harpe de leurs corps tendus de silence ?
Quand le blé est frappé par la rouille,
elles réparent la faute de la fée enfuie
un lendemain d’amour piqué à la quenouille
d’un nouveau jardin qui l’attendait sous la pluie.
Elles empruntent alors des rues traversières
qui te demeurent à jamais inconnues
et dans l’humus de leur histoire,
il fait parfois tellement noir
que les instincts endommagés
aux grandes nuits et à la ronde
se sont tus.
Toutes les femmes savent cela :
l’impérieux besoin de rentrer chez elles
et de se baigner dans leurs eaux ;
et de l’ombre et de la lumière l’âpre combat,
et la permanence du sang sur la clef perdue
au fond d’un champ.
Il fallait jouer cartes sur table et en valse lente
pour que l’énigme reste l’énigme
qui déçoit son horizon d’attente.
Et l’orange maintenant peut devenir bleue
Rien ne ment au bourgeon d’un DEUX
Qui fleurit à l’épaule d’une tierce présence.
Alors elles tournent et célèbrent leur formidable entente
aux roseaux des doigts que rien ne semble plier,
sinon à la fin de la danse
cet orgueil démesuré
à demeurer aux yeux du peintre :
L’ineffacée.
Barbara Auzou.
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L’agent sans autre amende que l’honorable te voyant sur ton char sortit son bâton pour t’exclusiver le passage
Quel bon présage Ma !!!
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Tu penses!
Tant que j’ai fait du manège autour du rond-point!
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A pas descendre de cheval…
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Depuis sa vacance voilà t’y pas la biquette déjà levée…faut rien louper !
Bonjour ma Julie as-tu mis ton chapeau rond ?
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Et oui à l’ombre du palmier.
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