OMBRE EXPOSEE
Du minéral pigment
Ce que mon doigt extrait d’un tes pores à l’autre
Transporte que lumière
De sève végétale
La saillie de tes seins durcis
Bat un tempo d’antre abolissant la peur
Née d’une succession d’erreurs
Du plat-ventre viennent des sauts d’enjambées animales
Niala-Loisobleu -12/04/19

Je ne t’aime pas telle une rose de sel, topaze, œillets en flèche et propageant le feu : comme on aime de certaines choses obscures, c’est entre l’ombre et l’âme, en secret, que je t’aime. Je t’aime comme la plante qui ne fleurit, qui porte en soi, cachée, la clarté de ces fleurs, et grâce à ton amour vit obscur en mon corps le parfum rassemblé qui monta de la terre. Je t’aime sans savoir comment, ni quand, ni d’où, je t’aime sans détour, sans orgueil, sans problèmes : Je t’aime ainsi, je ne sais aimer autrement, Je t’aime ainsi, sans que je sois, sans que tu sois, si près que ta main sur ma poitrine est à moi, et si près que tes yeux se ferment quand je dors.
Sonnet XVII – Pablo Neruda
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Vollà mon dos qui va et vient, une main dans la poche-révolver, dégainée. tu avais un saint du jour dans mon soutien, j’ai allumé l’autre pour qu’il broie pas du noir. Et quand je t’ai vu penché je me suis pas étonné d’être dans ton élan…
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