L’armoire laissée ouverte garde l’essentiel
de Vitaline et de Marthe
petits sachets parfumés tenus d’un ruban
ce que leurs ongles ont gratté est bien là
Le battoir, la brouette , la lessiveuse
on entend le lavoir gouailler
leur poitrine est à la nage
elles chantent
ce qu’on a d’amour on le tient de leur lien de sang
je pense avec toi Ma
que quelque chose d’essentiel ne mourira jamais
leur attacher les mains ne servirait à rien
vivons-nous tu veux ?
Niala-Loisobleu – 26/03/19
D’herbe en herbe j’allus du jardin à la déchetterie, houla-hop, mes reins pris d’une folie (néphrétique sans doute) me voilà gai comme un pinçon qui aurait trouver à se nicher dans une partie tendre de sa promenade matinale.
Ma,
clématite Barbara
a été la première a passer par-dessus l’hiver alors que le printemps dormait encore. Quelle classe, déjà comme une grande elle veut s’accrocher de tous ses bras au pouls du soleil
Comme à la coupée du bateau de papier regardez-là comme elle varappe. L’herbe à gueux c’est plus vivace que le trèfle de spéculateur. Avec elle pas d’embrouilles, elle est tapie dans l’atelier pas dans un sac de Crédit-Lyonnais.
J’amour d’eau fraîche
la terre chaude
plantant de l’ongle l’alphabet
au sein poétique
Il me semble que l’odeur
du crottin
pousse plus loin que la vapeur d’essence
Ma
c’est jardinière àvalée
la vérité si je menthe
Niala-Loisobleu – 26/03/19
Debout de sommeil
et veille en marche
bien assis
un amour de jour qui nuit en rien.
Niala-Loisobleu – 26/03/19
Niala-Loisobleu 
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