L’EPOQUE 2019/20 – « LA VILLE »
Voici « « La Ville » » vingtième de cette nouvelle Epoque 2019 avec Barbara Auzou.
C’est un travail à quatre mains , merci d’en tenir compte dans vos commentaires et vos « likes ».

L’EPOQUE 2019/20
Dans le matin des grandes villes
Mon amour la peau des mains
Promène l’anse du chagrin à bout de bras.
Le long du grand boulevard volubile
Qui surplombe la tranchée j’observe le gazon bête
De nos âmes germinées et l’arbre grandi en une seule nuit se reflète
Dans les yeux des passants et sur le cours de leur vie.
J’entends mon amour le ressac de leur esprit
Dans l’épaisse muqueuse de leur absence.
Des parcs joyeux comme de vastes prairies
Caressent la morosité morveuse de l’enfance
Comme ils caresseraient la proximité d’un bois.
De cet amalgame froissé sous un ciel bas pourtant
La vie s’accroche au sourire clair du chaland
Et le marchand de son manteau extirpe une main preste.
Alors partout la petite musique devient geste.
La roue trimbale la charrette de mots à la volée
Et le goût du pain engendre des lendemains
Qui repoussent plus loin l’exiguïté de soi.
Au vélo d’un instant doré
Adossé à l’étale
Je t’aperçois.
Barbara Auzou.
Mes souliers en déroute citadine, je sors d’un temps où nous ne serions pas mon Alain…
J’aimeAimé par 1 personne
Les souliers ça teint. A preuve tu marches d’un premier atelier sous les toits de la ville à un tapis sur la chaume. Qu’est-ce que le temps fait à la chose ?
J’aimeAimé par 1 personne
On choisit ses moyens de transport…
J’aimeAimé par 1 personne
J’aime tes transes pores en commun…
J’aimeAimé par 1 personne
Dans les rues de la ville il y a mon amour.
Peu importe où il va dans le temps divisé.
Il n’est plus mon amour, chacun peut lui parler.
Il ne se souvient plus; qui au juste l’aima?
Il cherche son pareil dans le voeu des regards.
L’espace qu’il parcourt est ma fidélité.
Il dessine l’espoir et léger l’éconduit.
Il est prépondérant sans qu’il y prenne part.
Je vis au fond de lui comme une épave heureuse.
A son insu, ma solitude est son trésor.
Dans le grand méridien où s’inscrit son essor,
Ma liberté le creuse.
Dans les rues de la ville il y a mon amour.
Peu importe où il va dans le temps divisé.
Il n’est plus mon amour, chacun peut lui parler.
Il ne se souvient plus; qui au juste l’aima et
L’éclaire de loin pour qu’il ne tombe pas?
Allégeance, René Char.
J’aimeAimé par 1 personne
Tu sais que je peux commenter pareil poème
Je ne peux que me terre dedans…
Merci à Toi.
J’aimeAimé par 1 personne
Alors terre toi et raconte encore tout ce que nous vîmes de la ville …
J’aimeJ’aime
Merci ma Julie.
J’aimeAimé par 2 personnes