ENTRE TIEN EMOI 33
Je dévissais la toile de son cadre pour te mettre en tant libre. Oui celui-ci est ton corps t’avais-je dit, les doigts bleus d’autan. Les pierres qui s’y superposent loin d’avoir roulées ont trouvé le blocage de voussure. Voilà qui me rappelle l’effet tympan de ta poitrine. A bouger des fois les choses se cognent dans un but constructif. Des meneaux ouvragés au calleux des paumes tiennent l’entrée de la lumière sur la façade principale, latéralement ta robe relevée a laissé l’imprimé de fleurs du tissu se répandre en un parfum sauvage jusqu’à l’arrière. Les mésanges bleues semblent fascinées, elles vont en tourbillons joyeux à l’abreuvoir. Reclus le cheval et moi sommes tombés au débouché d’un moment d’arrêt. Tu n’as pas mis plus d’un couplet à venir nous enchanter. Assieds-toi et reprenons cette conversation au sujet de la non-violence du corps soulevé par un tremblement sismique. L’analyse d’un ressenti paisiblement profond qui se met en ouragan bouleversant.
Niala-Loisobleu – 18/03/19

Assise là, je reprends notre conversation sur la non-violence des corps soulevés d’une secousse sismique , la mer connaît son bien et tous les coquillages elle les a comptés.La mésange bleue chante et sa chanson est une boule transparente où tournent les couleurs..Elle est là pour nous montrer toutes les facettes bouleversantes de ce qui constitue un bonheur…La double couronne du ciel et de l’enfer nichée dans chaque poplité dont on s’habille parfois la tête tant on ne sait plus où l’on est…C’est tremblants qu’on accueille le sacré, regarde il a le ventre blanc et nous sourit avec gêne comme s’il avait peur de ce qu’on fera de ce plus grand que nous tant nous sommes ébranlés..
Pourvu qu’on mûrissent en même temps que les framboises sauvages cette année…
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mûrisse
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La partie bouleversante de ce voyage atteint l’extrême de l’extase. Le trip du junkie ne connaît que le choc musculaire du catapultage. Il lui manque la réaction intellectuelle qui du rapide fait passer par les gares de l’omnibus
Dans un envoûtement de tous les sens
Ce sont les tripes qui dénouent le questionnement pour un dépassement lucidement partagé
Ce trouble dit toute la réalité du rêve
Quelle beauté, j’en pleure…
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Il y a quelque chose en nous qui refuse d’en rester au questionnement et nous sommes tournés tout entiers vers le trouble de la réponse et du comment de son accueil dans la coupe versée des mains…
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C’est la présence de cette force qui fait toute l’exception, on en reste pas à l’impression, il faut remuer dedans, aller à l’identification du germe, il y a une partie scientifique qui montre l’étendue d’accès menée par la poésie….
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J’y vais avec des mots nouveaux
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Oser aller au fond de soi et comme il faut marcher contre le vent c’est faire plus que pour soi-même..Je le crois follement..
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Plus fou que toi et tu le sais…
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Merci Delphine.
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