MIENNE PAGE
Reste la luzerne de mon pré
celle qui retient la rosée
mon caillou à coudre l’accent des endroits et la couleur de leur crépi
le sommet de tes seins se découpant en dômes et coupoles des lieux d’esprit
à la poursuite du crottin pour le géranium des fenêtres en suivant le roulis de l’arrière-train du cheval
les rues-sillons d’ocre, de rouge, de jaune limons fumants sous le soc
sois l’abeille et la bête
puisant dans l’aisselle des chants le nectar des coups de reins
Tu es
ce sentiment de totale présence que nulle tempête ne m’arrache des dents
celui qui me tient la tête haute quand le vent au plus fort balaie tout autour de lui sans pouvoir rompre la mécanique d’une serrure qui lâchera le pêne à la fin du tour d’engrenages.
Niala-Loisobleu – 12/03/19

Complice d’un voyage pur et tranchant, c’est le sourire dans la luzerne que je t’embrasse mon Alain…
J’aimeAimé par 1 personne
Les sainfoins de ta poitrine pour mes meules-couches…
J’aimeAimé par 1 personne
Surgis
Surgis d’une seule eau
Comme une jeune fille seule
Au milieu de ses robes nues
Comme une jeune fille nue
Au milieu des mains qui la prient
Je te salue
Je brûle d’une flamme nue
Je brûle de ce qu’elle éclaire
Surgis ma jeune revenante
Dans tes bras une île inconnue
Prendra la forme de ton corps
Ma souriante
Une île et la mer diminue
L’espace n’aurait qu’un frisson
Pour nous deux un seul horizon
Crois-moi surgis cerne ma vue
Donne la vie à tous mes rêves
Ouvre les yeux.
Paul Eluard…
J’aimeAimé par 2 personnes
Et ne couvre pas tes seins de leurs hypocrites dentelles..
J’aimeAimé par 1 personne
Certains lieux ont ce pouvoir d’attraction que n’importe où qu’on puisse se trouver c’est là qu’on vit.
Merci ma Julie je t’embrasse…
J’aimeJ’aime