LE CAS RIONS
Je pose ma main
sur la seconde à venir
Je tiens le tant de ton horloge parlante
ton sein gauche est plus bavard que l’autre
il toc-toc à longueur de temps
à coups de pieds du bébé-nageur.
Niala-Loisobleu – 12/03/19

Je pose ma main
sur la seconde à venir
Je tiens le tant de ton horloge parlante
ton sein gauche est plus bavard que l’autre
il toc-toc à longueur de temps
à coups de pieds du bébé-nageur.
Niala-Loisobleu – 12/03/19

D’un allongement des bras
jusqu’aux plus hautes branches
le fruit inatteignable
voit son attente satisfaite
Elle m’a dit d’un simple éclair dans l’oeil
les années où l’enfant scellé sur sa planche se balançait au bout des deux cordes
La vitre sale sans reflet
du ruisseau tari
a gardé fenêtre ouverte l’oiseau peut venir
des matins après l’autre elle pose le fruit de ses doigts sur son espoir
Niala-Loisobleu – 12/03/19

Si tu étais mer
à mon oreille habitée
tu mettrais en coquillage ton estran permanent
en me disant
-Entends ta touffe d’algue onduler l’Odyssée à la lettre sur ta bouche sellée
et garde-là éternellement en course. Nous sommes sortis du temps mesuré.
Niala-Loisobleu – 12/03/19

Reste la luzerne de mon pré
celle qui retient la rosée
mon caillou à coudre l’accent des endroits et la couleur de leur crépi
le sommet de tes seins se découpant en dômes et coupoles des lieux d’esprit
à la poursuite du crottin pour le géranium des fenêtres en suivant le roulis de l’arrière-train du cheval
les rues-sillons d’ocre, de rouge, de jaune limons fumants sous le soc
sois l’abeille et la bête
puisant dans l’aisselle des chants le nectar des coups de reins
Tu es
ce sentiment de totale présence que nulle tempête ne m’arrache des dents
celui qui me tient la tête haute quand le vent au plus fort balaie tout autour de lui sans pouvoir rompre la mécanique d’une serrure qui lâchera le pêne à la fin du tour d’engrenages.
Niala-Loisobleu – 12/03/19
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