CALICE AU PAYS DES MERVEILLES
Du rez-de-chaussée on pouvait apercevoir l’entresol, je veux dire la partie visible du caché dans la majeure partie des cas
le plus souvent la peau qui flotte dessus ne prend que sur le laid
et combien la caresse satisfaits…
Attiré par un des boutons de ta robe imprimée, je pris mon vert grossissant et eu l’immense satisfaction de savoir qu’il me serait inutile d’aller ailleurs. Sur quoi, rûchant, j’enfonçai mon appendice nasal à fond du calice au pays des merveilles. Un espèce de lapin tira son chapeau en me saluant fort poliment, je laissais le garenne déposer ses odeurs de garrigue, allant jusqu’à m’en onguer le poil de ma figure. Un savant dont j’ignore tout ayant peu de fréquentation dans son milieu, ouvrit son parapluie, signe que cet homme de sciences devait se poser des questions théologiques irrésolues. Comme quoi pas besoin de faire les Ecoles pour rester dans l’ignorance. Mon copain l’âne est clair sur bien des points, le bon sens me dit-il toujours, le bon sens ne le perd jamais. Arrivé presque à la tige je m’aperçus que pas à sec, ta nappe phréatique pour moi valait bien plus qu’un site pétrolier. D’abord pas d’installation à prévoir, un paysage sauvegardé, une fraîcheur de ruisseau où les algues font des cheveux, idéal pour la cuisson à la nage. Plouf je viens de plonger.
-Laissons-le peindre, il est pas méchant ni dangereux, prévinrent les voisins.
Niala-Loisobleu – 11/03/19


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