A 18H36
Il n’y a eu qu’un tressaillement de paupières quand sous l’arcade le bruit de ce que faisaient tes mains a commencé à couler d’une voix douce. Du haut de la falaise avant de voir la mer, j’ai vu le haut du mât d’une annonce souhaitant quelque chose de sympathique glisser sur le dessus du sommet. La pluie battante ayant lavé la route de ses randonneurs habituels, pas d’embouteillage dans le coin, le bison a annulé son week-end. Pendant la recommandation des avis de tempête les toiles se sont alignées dans une attente de fin de dépression, portes et fenêtres closes, ne gardant que tes dernières paroles dans le bruit du conduit de cheminée, ta présence est si rassurante que le calme gagne la bataille. Tu sais comme quand la voix chaude endort l’enfant hors du cauchemar. La nudité entoure ma pensée, je sais que la menthe a gagné du terrain, elle se baigne . Quand tes pieds se tremperont au bord du rail d’Iroise, je suis sûr que ta fatigue quittera le rivage des porte-containers. Ces derniers jours le travail est entré sans modération et sans plaisir. Reste comme quand la musique ne se veut pas inscrite au concours, les journalistes avec leur goût du scoop dévoient l’intérêt réel vers l’excès. je n’ai pas envie de campari, pas plus que de mojito, mais plus de l’olive venue du loin du toro. Traces d’un autre soleil.
Niala-Loisobleu – 09/03/19

Jean Giono, Poème de l’olive…
Ce temps des olives ! je ne connais rien de plus épique.
De la branche d’acier gris jusqu’à la jarre d’argile, l’olive coule entre cent mains, dévale avec des bonds de torrents, entasse sa lourde eau noire dans les greniers, et les vieilles poutres gémissent sous son poids de nuit.
Sur le bord de ce grand fleuve de fruits qui ruissellent dans le village, tout nôtre monde assemblé chante…
Ça c’est le temps de la cueillette, le temps où l’on trait l’arbre comme on ferait pour traire une chèvre, là, mains à poignées sur la branche, le pouce en l’air, et puis cette pression descendante.
Mais au lieu de lait c’est l’olive qui coule…
J’embrasse goulûment ton humeur apéritive mon Alain…et je prend tout même le noyau…
18h49..Moment parfait . C’est quelque chose que je notais petite. Je ne l’avais jamais refait …
C’est chose faite.
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Giono c’est un jour d pluie repenti
Tu as appris très tôt le respect de l’heure, au point de le noter pour vérifier que ton avance n’avait surtout aucun retard…
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c’est parce que je sais depuis longtemps que je ne dois jamais rater le train suivant sans regret aucun pour le précédant..
Et toi, mon Alain, qu’est-ce qui te fait noter l’heure sinon un temps suspendu dans sa complétude, dis-moi…
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J’aime l’heure pour la coche faite sur le bâton de marche uniquement
Elle résonne alors au caillou dans ma poche…
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Tu pèles-reins
C’était donc toi que je vis il y a 5 ans de cela à Conques..
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Sans nul doute…
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Oui chaque fois que je me suis retournee..c etait toi
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pour le face à face…
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On a eu ts les ages dans ce face à face
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Comme du caniveau que la rue ne ferme pas de son eau…
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Nos bateaux continuent a y voguer …
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