A 18H36
Il n’y a eu qu’un tressaillement de paupières quand sous l’arcade le bruit de ce que faisaient tes mains a commencé à couler d’une voix douce. Du haut de la falaise avant de voir la mer, j’ai vu le haut du mât d’une annonce souhaitant quelque chose de sympathique glisser sur le dessus du sommet. La pluie battante ayant lavé la route de ses randonneurs habituels, pas d’embouteillage dans le coin, le bison a annulé son week-end. Pendant la recommandation des avis de tempête les toiles se sont alignées dans une attente de fin de dépression, portes et fenêtres closes, ne gardant que tes dernières paroles dans le bruit du conduit de cheminée, ta présence est si rassurante que le calme gagne la bataille. Tu sais comme quand la voix chaude endort l’enfant hors du cauchemar. La nudité entoure ma pensée, je sais que la menthe a gagné du terrain, elle se baigne . Quand tes pieds se tremperont au bord du rail d’Iroise, je suis sûr que ta fatigue quittera le rivage des porte-containers. Ces derniers jours le travail est entré sans modération et sans plaisir. Reste comme quand la musique ne se veut pas inscrite au concours, les journalistes avec leur goût du scoop dévoient l’intérêt réel vers l’excès. je n’ai pas envie de campari, pas plus que de mojito, mais plus de l’olive venue du loin du toro. Traces d’un autre soleil.
Niala-Loisobleu – 09/03/19



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