D’un maussade où la blancheur à tout recours le poêle contribue tant qu’il peut en passant la lame à la flamme pour désinfecter
Ces ciels chagrins ajoutent à l’acide de l’œsophage l’escarbille en errance d’un transport électrique qui n’a pu lieu d’être
La peinture portant les premiers secours du chevalet un bouche-à-bouche s’empresse
Cotonnade d’un bouquet de caraco d’un printemps a l’arrêt pourtant attelé
La tourterelle en dégrisement robe le cheval de blanc
Comme une voix d’enfant pas pressée de muer dans l’écrasement des foules
Niala-Loisobleu – 02/03/19

L’atelier à 11h45 (la lumière se pose à toile)
Devant moi cette main qui défait les orages
Qui défrise et qui fait fleurir les plantes grimpantes
Avec sûreté est-ce la tienne est-ce un signal
Quand le silence pèse encore sur les mares au fond
des puits tout au fond du matin.
Jamais décontenancée jamais surprise est-ce ta main
Qui jure sur chaque feuille la paume au soleil
Le prenant à témoin est-ce ta main qui jure
De recevoir la moindre ondée et d’en accepter le déluge
Sans l’ombre d’un éclair passé
Est-ce ta main ce souvenir foudroyant au soleil.
Prends garde la place du trésor est perdue
Les oiseaux de nuit sans mouvement dans leur parure
Ne fixent rien que l’insomnie aux nerfs assassins
Dénouée est-ce ta main qui est ainsi indifférente
Au crépuscule qui laisse tout échapper.
Toutes les rivières trouvent des charmes à leur enfance
Toutes les rivières reviennent du bain
Les voitures affolées parent de leurs roues le sein des places
Est-ce ta main qui fait la roue
Sur les places qui ne tournent plus
Ta main dédaigneuse de l’eau des caresses
Ta main dédaigneuse de ma confiance de mon insouciance
Ta main qui ne saura jamais me détourner de toi.
Paul Eluard – La vie immédiate
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Ça mon cher grain d’elle
Ça demande contrôle-technique des voitures
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La mienne a décidé de rouler au soleil d’aube en aube
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Bon choix l’aube roue sans briser….
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