SONATE A QUATRE MAINS 1
Un désir de communiquer par les trous de tes dentelles
vient au haut de la jarretelle qui tient l’arêtier de ton toi
les oiseaux y courent
et le vent leur montre davantage
je vois plus loin
par le chemin d’odorat ouvert
la rondeur des tuiles à la croupe de la couverture tient le chien-assis dans les géraniums lierres à l’appui pendant que ton soleil allume le vernis des lanternes au matin. Les grandes dalles de la voie romaine auxquelles je laisse mon imaginaire partir sont capables de se laisser aller à peindre pour rejoindre ton encrier. Le cercle de fer qui tient les roues de bois pris dans cet élan de forge qui l’a vu naître ne semble jamais fatigué, il écrase la paresse d’un geste parti de la volonté des reins et arrache la couleur à sa base. Te dire ce que tu n’ignores pas tient la question dangereuse hors de portée. Je vis depuis assez longtemps pour oublier que l’absolu n’est pas immobile.
A l’instant où l’anémone redresse le rythme de son mouvement, ton coin de menthe infuse son assemblage poétique. Je pressens sa réponse.
Niala-Loisobleu – 26/02/19




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