HORIZON VOLE
Sur la place
au centre du jardin retourné se penche le front de notre bataille, tes mains jamais restées ballantes au métronome de l’enfant que le temps garde sans mouvement vocal trempent l’acier, la rivière est transparente sur l’opaque d’un monde qui bavarde
Origami
pliage de papier qui appelle la vague à la corde à sauter de l’aile le blockhaus demeuré d’un destin borné, nous nous sommes trouvés dans l’exode d’un monde dépareillé, âmes-soeurs d’instruments à cordes à l’orée des violoncellles. Le matin où tu as remonté ma toile j’avais la plante des pieds usée aux pavés qui tiennent les caniveaux hors des écopes . Lapidaire le caillou nivelle les embûches d’un ciel grêle
Nous avons reconnu l’anémone en nous au premier mouvement respiratoire de la couleur élémentaire, c’était d’Autan plus cas tard que le feu dans ses cendres dans ses fantasmes voyait se lever un phénix
Deux mains plus qu’hier
cet espoir qui couche les pages et transpire au lin de chants bleus nous l’avons fait vivant aujourd’hui ne laissant rien à la mort pour se venter
La plage borde l’écume des plumes
le jour en sa chair n’éteint plus la lumière.
Niala-Loisobleu – 25/02/19




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