LA PETITE MER
Dans le goudron qui calfate
et le bois qui frémit d’avance
la souplesse de tes reins est le voile que j’affale
la cuisse ronde de tes plats-bords
vigoureuse et tauromachique soulève l’embrun mieux que l’évent qui propulse
surtout seins en proue
normande et vie king
le poil barbare au front de la corne du casque où le mont flèche
la ceinture du nombril bouclier
m’y voici
à cette craie d’Iroise
et j’y taille
de Caux
un Capitaine dans le sifflement des cormorans en ronde passé la porte ouverte par la marée – cheval tirant le goémon à mi-ventre
quand le bocage, bretelle tombée, apparaîtra la cabane éventrée lâchera ses laitières cigognes comme une rencontre confluente de mon marais touché à vol d’oiseau. Nous aurons le Char à bans attelé d’un lointain ibère en passe de nouveau printemps. Vas et porte petite mère jusqu’en la pierre aïeule.
Niala-Loisobleu – 21/02/19

.L’apparence de la vie, mon masque ayant glissé, me manque. Devenue, à force de délicatesse, la stricte épure de ma race finie, je viens de là où va le vent, je
casse ta caresse… Ton bras ne tremble plus, mes incartades sont imperceptibles.
Dans cet exode où tant de regards ont douté, où tant de poings ne heurtent que l’enclos de jardins fuyants, je suis à tes côtés. Je te donne la force d’entrer dans
ta ville et l’orgueil de n’y point régner. C’est dans ma lumière que tu marches, c’est mon aile qui accroît le vent. Ma transparence est celle des monstres bénéfiques,
mon parfum celui de la rose d’après le déluge.
La Remontrance/ Jacques Dupin.
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Parmi des départs en épaves errent quelques monstres à figuré faussement humaine. Reste le Toi de cette maison cathare, des coulées sauvages aux flancs
Ma caresse ne sort plus de ta garrigue là pierre tient la vipère aux cornes
Je te contrescarpe silencieusement au déambulant des cloîtres
Un bois flotté érectile pour tout bagage…
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Foi d’hérétique
C’est un beau viatique
que cestui-là!
Feu du graal
Vive ma Corbière mentale!
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Le bois de menthal ça désodorise…
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