A LIN RESTE BLEU
Il y a toujours une grosse mer dans le jour, quand ça tangue l’érailleur de fibres que je suis sort le rabot de la passion qui fait la planche aux bordées de l’esquif. L’eau ne monte que par sa proximale humidité, l’herminette taille la mine à tracer la ligne de flottaison. Sur les desseins de mes crayons, l’herbe estompe une ombre de fraîcheur, Quoi que tu huiles un crissement force la place. Les pierres les mieux polies ne peuvent rien contre le langage outre en scié. A choisir je préfère l’esprit à la ouate pour m’éclairer. Il est vrai qu’à mal tolérer on lâche jusqu’à son origine et la profondeur d’un long parcours culturel. Que faire sinon tenir la chaîne par le maillon qui transmet et ignorer son sens érosif s’attaquant au maintien intrinsèque de l’individu. Puisqu’il faut partir, attendons le jour venu sans faire en sorte d’être absent de ce qui vit pendant qu’on est en corps dedans. On laisse si peu de soi, un enfant peut avoir de son sang mais rien de reconnaissance. Il est également possible qu’il vous en veuille au nom de l’avoir fait autrement que vous sans que c’est à voir avec un handicap, juste une jalousie perverse bête et destructrice capable de calomnie.
Non je ne suis pas noir et j’aime Nougaro comme je l’ai voulu.
Niala-Loisobleu – 15/02/19
JE CHANTE LE SOI MEME
Je chante le soi-même, une simple personne séparée,
Pourtant je prononce le mot démocratique, le mot En Masse,
C’est de la physiologie du haut en bas, que je chante,
La physionomie seule, le cerveau seul, ce n’est pas digne de la Muse;
je dis que l’Ëtre complet en est bien plus digne.
C’est le féminin à l’égal du mâle que je chante,
C’est la vie, incommensurable en passion, ressort et puissance,
Pleine de joie, mise en oeuvre par des lois divines pour la plus libre action,
C’est l’Homme Moderne que je chante.
Walt Whitman (Extrait de Feuilles d’herbes)

Je lève mon petit verre de blanc à ta muse permanente mon Alain
J’aimeAimé par 1 personne
Le blanc n’est pas qu’une saison, c’est une éternité ma Barbara.
J’aimeAimé par 1 personne
Je viens d’y mettre une petite goutte de curaçao…
Tu feras une magnifique expo…
J’aimeAimé par 1 personne
Les cures à sauts sont en principe un moyen sûr pour la forme au sens profond, tchin tchin…
J’aimeJ’aime
Que dire? Sinon qu’aussi bien en peinture qu’en écriture Alain se distingue par la limpidité de ses propos.à l’image du ciel bleu; J’aime beaucoup vous lire. Amitiés Alain.
Charef
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Charef…
Les mots qui me viennent concernant Alain je les lui dirai en privé…
Bonne soirée…
J’aimeAimé par 1 personne
Tamis
la lumière douce
on sent comme un trempé d’havane
la menthe du mojito se faisant épouse
du fauteuil qui en bourdonne
tu me chevauches
et le son de la lune en corde
j’ai mes écouteurs ma Barbara…
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Charef
PARLER AU VENT HIVERNAL
Debout comme s’il reçoit
A la muse d’un orateur
La faible proie trop excitée
Par les gens ,le bruit, l’effroi…
En brodant le mot-tuteur
En quête du vivier de pensées!
S’arranger à plus voir
Les alarmes dans le brouillard
D’où émerge cette bonne main
Qui,d’un tour,sait éblouir
Et fait tout pour retenir
Les pas de son bec fin!
Ainsi le vent hivernal trône
sur le côté dévoilé
Qu’avant,ont tenté les passe-temps
Qu’en ce jour,pour peu,se donne:
Il dénonce du fond du grenier
Une à une ,les maigres saisons!
Extrait de: Parler au vent hivernal (Extrait- Editions Voir par le Savoir Algérie,2013)
Abderrahmane Amalou
J’aimeAimé par 1 personne