MON ARC-EN-CIEL
De cette montagne qui pousse un arbre bleu dans l’ocre du polissage des cailloux à chanter pour délover le serpent de l’oeil du printemps mon cheval a choisi le goémon en ramassage scolaire – apprendre ou à laisser l’école ne serre que buissonnière – le pied d’argile marne dans les cimetières d’une première guerre mondiale sans qu’un taxi n’ait trouvé moyen d’éviter Tobrouk. Potier chauffe le four au touret entre tes paumes, je prierai le vannier de tresser une nasse d’osier pour retenir Ophélie de se jeter à l’eau. Avant qu’un nénuphar ouvre les cuisses du lotus voyons si le chemin de pétales est juste bon pour les intouchables. Le ciel au bord du sol frotte sa joue à la motte de l’herbe et l’enfant au bout de son cerf-volant crayonne merde à Vauban sous le soleil d’un gilet-jaune derviche au rond-point des champs opératoires élyséens. J’ai l’effronterie de ma peinture pour viatique, un morceau de craie mordu directement à la falaise, être tas très peu pour moi. Dès le début quand j’ai appris aux filles à pisser debout sans élan c’était pour l’équité. Le droit à la verticalité est du à l’équipage. A quai un bateau de papier vaut plus qu’une dame-pipi en tranchée pour se soulager. Je rose un coin vert il y a un oiseau qui branche tu vois la cigogne c’est notre point de migre bleu. Je tant brasse du sel à l’appel au bord de l’amer.
Niala-Loisobleu – 05/02/19




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