CE QUE VOEUX N’ONT PAS


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CE QUE VOEUX N’ONT PAS

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Je voudrais mais coi

vous dire

juste donner

de la vie

ce

que les hommes manquent de près

comme la cible du couloir où l’espoir reste bloqué

Parce que simplement

Je la trouve belle à peindre  et autrement pleurer…

 

Niala-Loisobleu – 20/01/19

 

 

BLOC-NOTES


 

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BLOC-NOTES

Le froid a reculé de lui-m’aime aux bouts de tes seins durcis. Leur douceur sans doute plus remontante qu’une promesse à long terme. Il ne restait plus de place pour glisser un pli entre nous, faut dire que nous n’étions plus couverts que de nos peaux animales. Du coup Jupiter avec sa lettre en restera pour nos frais. L’arbre d’à côté ayant tiré ses frères à lui pour faire un rideau, côté voyeurs le paravent était de nature à les laisser sur leur fin. C’est à ce moment là que tu me parlas d’une odeur de noisette, la lune était-elle rousse ou bien ai-je cru voir le petit écureuil sortir de ton jardin ? Ce qui est certain c’est que ce parfum de mendiante je l’ai au fond des fosses nasales, à en planer. Je revois sans cesse le Mékong couler cette chanson que tu fredonnes en gardant les yeux vers le haut. A la question posée en permanence sur le savoir vivre sans que ça se rapporte à la place du couteau à poisson. la petite-écuyère en pointe sur mon dos parade d’une voix ferme. Vivre c’est un mystère où le seul tableau qui se prétend concret n’existe que dans les images pieuses d’un mi-sel de guère andes. Le Pérou demande du poumon, les aztèques ont cultivé le soleil jusque dans son jardin. T’as la vérité de l’oiseau dans la canopée, une liberté d’écrire que je peins où devance d’un commun envol. Autour ça décolle pas souvent, à croire que la glèbe est parfois la lettre de lise qui convient à l’homme. Cette misère ne doit pas faire l’hymne de la vie pour autant. Notre chemin est d’aller debout en avant en corps plus nus pour délester.

Niala-Loisobleu – 20/01/19

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TOI EMOI  (L’Epoque 2019 – 2)


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Toi Emoi (L’Epoque 2019 – 2) – 2019 – Niala – Acrylique s/toile 55×46

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TOI EMOI

(L’Epoque 2019 – 2)

Posée contre le monde se dresse une échelle

Vespérale. Une lucarne qui tord l’espace

Pour vérifier l’aplomb du geste définitif

Et des destins à la couleur qui s’appellent.

Nous n’avons cherché ni le comment ni le pourquoi

De cette élévation. Conscients que la pierre franche

Au pied n’avait rien d’accidentel.

Il aura fallu attendre longtemps et sages

Sur des chemins d’échos qui purgeaient le langage

Et redonnaient aux murs une respiration

par l’oreille fugace et complice de la rosée ;

Par l’air défroissé à tout ce qui demeure invisible.

Le nom solaire que l’on se donne aujourd’hui

Va bien au-delà du domaine choisi .

Il relie à la faveur du sensible

Les points cardinaux de nos lieux familiers.

Le grand tétras à la roue de son infortune

Salue cette fleur non négociable

Et sur un ciel lavé de lunes

 Nous prie d ‘en disposer.

 

Barbara Auzou.

Dondequiera que estés


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Dondequiera que estés

Dondequiera que estés
te gustará saber
que por flaca que fuese la vereda
no malvendí tu pañuelo de seda
por un trozo de pan
y que Jamas
por mas cansado que
estuviese, abandone
tu recuerdo a la orilla del camino
y por fría que fuera mi noche triste
no eche al fuego ni un solo
de los besos que me diste
por ti brilló mi sol un día
y cuando pienso en ti brilla de nuevo
sin que lo empañe la melancolía
de los fugaces amores eternos
Dondequiera que

Où que vous soyez

Où que vous soyez
tu aimeras savoir
comment maigre le chemin
Je n’ai pas vendu ton mouchoir de soie
pour un morceau de pain
et que jamais
pour plus fatigué que
J’étais, je suis parti
ta mémoire au bord de la route
et froid comme c’était ma triste nuit
Ne jetez pas un seul feu
des bisous que tu m’as donnés
pour toi mon soleil a brillé un jour
et quand je pense à toi ça brille encore
sans être assombri par la mélancolie
des amours éternels éphémères
Où que ce soit …

 

ENCORE UN MOÛT EN PLUS…


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ENCORE UN MOÛT

EN PLUS…

Avec la venue de l’aube tremblotante, les premiers sécateurs entrent dans les rangs de vignes ruisselants. La machine finit son petit-déjeuner de carburant, monstrueuse elle bouche déjà la route par laquelle le rêve peut emporter et laisser croire que la main est irremplaçable en tous cas où entre les peaux pour que le toucher procure l’émotion. Le cortège des tracteurs tirant les bennes pleines aux pressoirs, parcourt les chemins de la vendange actuelle.

Des voix d’enfants à qui on a demandé d’écrire me grattent la feuille de présence.

Géographie, je parcours ta pensée du nord au sud. Un arrêt dans tes archipels, à l’embouchure du fleuve, aux mamelons des grandes plaines, aux buissons des orées, le bois garde son gibier à l’abri des chasseurs.

Quelque soit l’épaisseur du brouillard le chevalet hennie plus loin que le coq planté au clocher de l’église. Le cuir qui cherche le crin, n’a pas peur de se blesser les mains. Il y a comme un soc dans l’idée du sillon. La forme d’un épi gerbe sa chanson. Les outils araires sentent cette sueur qui me fait frémir sans que je puisse retenir le désir de m’y mêler. La terre remuée à un pouvoir extraordinaire, l’espoir semble toujours vivre en elle, comme la réjouissance du grain se montre à s’y enfoncer. Foins restés aux mangeoires de mes fantasmes extra-terrestres, je cours à steppe ton corps monté à cru, l’horizon devient plus vaste qu’un bord en limite, le soleil monte, les étages de l’armoire sont ouverts aux draps unis dans leurs fleurs. La corniche ceint le flanc comme une passerelle d’étreinte abdominale.

Des cris d’oiseaux sortent des aquariums et des portes-parapluie pour tendre l’aile et parachuter dans l’absolu nos idées farfelues.

 

Niala-Loisobleu – 25/09/18

 

L’envie de poursuivre  se fait plus forte, le vin est au chais au repos du moût. Les vignes m’ont coiffé comme à vouloir verdir de fruits la noirceur d’un ciel. L’interrogation plane, tourne autour, fait siège. A l’intérieur du donjon on met l’amour en moyen de défense. Les blés lèvent, je désarme le fusil de Vincent pour que les oiseaux du malheur ne reviennent pas les rougir. Entrer à se fondre, pour ne pas disparaître comme le Grand Tétras autre victime du temps laisser à la dérive. Les fils que cousaient les hirondelles ont servis de moyens de transports à l’Inter, le numérique n’a pas à se cacher derrière un mauvais emploi du au développement de l’indifférence. Comme nous n’abandonnerons pas l’handicapé, nous devons continuer de semer pour que les mers ne viennent pas ronger nos forêts pour cause de manque de bois-flotté. La nudité nous vêt en harmonie. Montrons-nous sans tabous sans déviances, dérives des accouplements entraînant à des modes sans présence de nature. Tout est faisable à condition que ce soit vrai. Mon cheval m’a appris à faire du vélo pour que j’aille plus loin, pas pour que je pédale du dérailleur.

Chant de fleurs Toi Emoi poussons sauvages. Ce que je viens de peindre est comme ce texte : la suite, le deux mains d’hier, le pour suite le mot de plus. Vois la retraite pendulaire dans la progression du tant, il y avait un coin d’autan plus favorable que le secret cathare s’y tient toujours, force du mystère qui survit à la connerie humaine, à sa curiosité aveugle de bavard, son incontinence génitale, son mépris de l’autre…

Niala-Loisobleu – 19/01/19

ENTITE


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ENTITE

La Charente lave un regard sur l’histoire. Pendant que je te parle de ma folie, sage, elle coule de son pas tranquille. Pourtant il a du s’en passer des choses ici depuis qu’elle  a commencé.. Des batailles, des guerres de cent ans, des exodes des régions de l’est, des lignes de démarcation, un fort réseau de résistance qui se perpétue aujourd’hui dans l’action gilets-jaunes.

Soit-dit en passant Jupiter il aurait du relire son histoire de France avant d’aller s’aventurer à Souillac. La paume sarladaise c’est à l’aïe. Demander à des maires qu’on a méprisé qu’est-ce qu’ils pensent qu’on pourrait faire ça propose entre autre chose la restitution du bonnet d’âne au roi fait néant.

Je veux pas me gâcher la journée.

Des yeux sur le trou, ma min va peindre dedans en fait c’est un creuset que ce trou là.

Quand la saison est au froid, que la terre herse, le fruit-loir hiberne juteux.

 La sève se concentre, besoin de pourrir; ça assainit.

Comme un moyeu qui roule dans mon né cieux, ma folie forge au galop, cheval d’orgueil qui veut amener la mer au labour des grands fonds. Une Atlantide au boisseau pour les semailles d’un voyage au-delà de la terre. Vie de poète, vie refaite à l’identique du seul rêve qui porte du bleu à l’oeil au beurre noir…

Niala-Loisobleu – 19/01/19

Port-Salut rayon vers …


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Port-Salut rayon vers …

Au cours d’une nuit  que z’êtes là sur le môle

gueule lavée par des coups de bourrasque sans ventre qui ruisselle

tenir le phare pour s’faire un minimum de lumière

trouver l’horizon caché par la montée des vagues

Ah

l’ascenseur en haut-le-coeur

vous descendez ?

Port-Salut

rayon vers …

Niala-Loisobleu – 19/01/19

PEINTURE FRAÎCHE


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PEINTURE FRAÎCHE

Il ne pleuvait même pas, à part sans doute à l’intérieur de quelques esprits chagrins obstinés. Juste ce qu’il fallait de vent pour que ça soulève derrière la traîne. Et dans la vitrine rien à voir de dehors. Je plongeais sans mes brassards pour te nager en coulées profondes. Au départ je t’écrivais quand tu m’as dit rejoins-moi à peindre. Le cheval a fait semblant de rien entendre mais il a fermé le vélo pour que j’aille à pied. T’inondais d’un soleil d’écluse, une rareté que j’ai vu qu’à un moment de mon existence, je jure que ça reste un de mes voyage les plus lointains de proximité. Quelle évasion. La poésie  y volutait dans l’épaisseur du tabac qui était autorisé par tout le monde. Intime au possible ces cachettes publiques d’une époque qui savait réunir à se sentir transpercé de vertiges supérieurs aux trucs utilisés aujourd’hui pour des trips de malades qui décollent que la ruine au propre comme au figuré. Alors la soie de ta nudité dans cet éclairage ça me secoue au point que j’ai nécessité de peindre comme pour accompagner ton chant. Tu rayonnes quand tu es dans l’atelier, les couleurs s’alignent toutes seules. J’ai mis du Bach, comme il est sourd il pouvait pas entendre tes petits cris. Au moment des choeurs un passage fusionnel qui t’es chair me dresse le poil en commun. Être attendu comme tu m’as montré tout à l’heure rabote les trucs du quotidien qui croient pouvoir faire la une. Je n’ai pas les mots pour le dire. Les premières fleurs de l’année ont commencé à éclore, ton visage dedans tu verras…

Niala-Loisobleu – 18/01/19

 

LES MAINS D’ARTHUR RIMBAUD


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LES MAINS D’ARTHUR RIMBAUD

 

Dans l’île de
Chypre au sommet du mont
Troodos une plaque commémorative clouée sur le palais d’été du gouverneur britannique :

ARTHUR
RIMBAUD

POÈTE
ET
GÉNIE
FRANÇAIS
AU
MÉPRIS
DE
SA
RENOMMÉE
CONTRIBUA
DE
SES
PROPRES
MAINS À
LA
CONSTRUCTION
DE
CETTE
MAISON
MDCCCLXXXI

J’ai souvent rêvé

sur cet hommage révoltant :

bâtir une maison

serait pour un poète –

génie français n’oublions pas –

une tâche subalterne et contraire

au bon ordre de la renommée?

Un poète c’est vrai n’a pas de mains ou si peu

qu’il y a de l’indécence à les sortir de l’encre.

Et précisément c’est
Arthur

qui célébrant la main à plume

autant que la main à charrue

s’en est allé très loin

inverser des signes

plus d’une fois inversés

et perturber les lois

de la saine ségrégation

qui veut que se tiennent d’un côté

les mains à manches —

mains à feu et à sable

mains à froid et à chaud —

et de l’autre

les mains sans mains —

mains qui pensent

et dépensent sans compter

ce qu’elles n’ont jamais

seulement effleuré.

Alors
Rimbaud

on le retrouve

au mépris de sa renommée

qui choisit

carrière pour carrière

celle des pierres à
Larnaca

contre celle des lettres à
Paris.

Il en a surpris plus d’un

mais sans se surprendre lui-même.

Les rimes la parole la voyance

« –
Je ne m’occupe plus de ça »,

avait-il dit à
Delahaye un jour de septembre

après avoir justement prêté

la main à la moisson.

Assez vu.
Assez eu.
Assez connu.

Maintenant il longe la mer
Rouge

jusqu’au roc sans herbe et sans eau

jusqu’à l’anti-Eden

l’Aden

avec ses comptoirs ses combines

ses emplois à six francs

et ses mirages qui sentent

l’opéra et le sang

à
Zanzibar

ou sur la côte d’Abyssinie.

Mais toujours il écrit

pour conjurer les postes restantes

il recopie ses commandes

recopie sa litanie

avec en marge les prix de vente

et ça fait un fichu poème :

Traité de
Métallurgie

Hydraulique urbaine et agricole

Commandant de navires à vapeur

Architecture navale

Poudres et
Salpêtres

Minéralogie

Maçonnerie

Livre de poche du
Charpentier,

sans oublier

le
Traité des
Puits artésiens

l’
Instruction sur l’établissement des
Scieries

l’Album des
Scieries agricoles et forestières

et à la librairie
Roret

Le parfait
Serrurier

l’Exploitation des
Mines

le
Guide de l’Armurier

ainsi que les manuels

du
Charron

du
Tanneur

du
Verrier

du
Briquetier

du
Faïencier, du
Potier

du
Fondeur en tous métaux

et du
Fabricant de bougies…

La liste est longue

patientez c’est presque fini

il ne faut plus

que
Le
Peintre en bâtiments

Le
Petit
Menuisier

et un
Manuel de
Télégraphie.

Mais non ce n’est pas fini de lettre en lettre du
Harar ou d’Aden
Rimbaud
Arthur alias
Abdoh
Rimb ne cesse de réclamer

le
Manuel complet du fabricant d’instruments de précision

Les
Constructions métalliques

Les
Constructions à la mer

Topographie et
Géodésie

Trigonométrie

Hydrographie

Météorologie

Chimie industrielle

et même le
Guide du
Voyageur

et même
Y
Annuaire du
Bureau des
Longitudes 1882

et même
Le
Ciel.

Et les livres ne dispensent nullement des outils

des longues-vues des baromètres

des théodolites des cordeaux des compas

du papier à dessin,

on dirait qu’il n’a plus en tête

que de forcer une serrure

dans les sillages repérés de l’or

ou des troupeaux d’éléphants.

Assez vu.
Assez eu.
Assez connu.

Peut-être n’y a-t-il pas de secret

de mystère de métamorphose

peut-être que la vision a été si noire

et l’illumination si blessée

que la fournaise et les trafics

passent pour les soubresauts d’un ange

qui veut s’étrangler de ses mains.

Etre un autre ici ou là et se vouloir un autre encore jusqu’au bout de l’allée des miroirs où le regard sait qu’il se perd…

Dis-moi l’ingénieur sans chantier

le caravanier qu’on rançonne

le marchand sans esclave

l’artisan du désert

l’explorateur sans espoir

le poète sans voix

quelles mains te cherches-tu

dans les sables le soleil ou le vent?

Ah je vois,

le « frangui »
Abdallah

près de la palissade

murmure sans sourire

un peu avant la pose :

« —
Arthur vous salue bien

avec son bras d’honneur! »

André Velter

 

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Comment allaient les marches ?

D’abord vers le bas

Aujourd’hui cherchant l’Homme, son parasite m’a montré la première marche

vers le haut

Un trou dans l’ombre a percé…

Niala-Loisobleu – 18/01/19

JE T’ATTENDAIS


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JE T’ATTENDAIS

Oh, tu sais combien je t’ai cherchée sans dire
Toi qui fais la raison de vivre, tu ne sais
Combien je t’ai rêvée si généreuse et libre
De toi, de tes désirs, ta beauté, tes secrets

De toute chose enfin que tu possèdes et vole
De la perfection même dans l’air cet allant
Ce foulard que tu mènes comme la foi folle
Dans l’amour, ce qui fait docile le couchant

Soudain qui à tes pieds s’enroule les yeux bons
Comme un fauve dompté au signe s’abandonne
Je traînais dans un mauvais film une vie d’homme
Tu distribues aux pauvres la terre et ton nom

Phare éclaté, pascale aurore ou pluie d’été
Tu viens vers moi, et moi de l’écran je débarque
Un marin ivre de fatigue et qu’on remarque
À cette vacuité hagarde sur le quai

Longtemps d’horizon vide fait ce regard vide
Et toi par tes vingt ans d’audace projetée
Tu jaillis du dédale de l’éphéméride
Jeune fille pour lui jetée, je t’attendais

L’interminable banlieue sale qu’est la Terre
La forêt brûlée où l’on saigne les années
Le glacis des prudences et du mensonge et l’aire
Du mal, tu ne veux rien savoir, je t’attendais

Je te donne mon poing fermé et quand tu l’ouvres
Forçant les doigts tu vois la boussole écrasée
J’ai quarante ans sur la photo qu’un ciel bas couvre
Cette image est douloureuse, si tu savais

Comment renaît le chant, tu connais le miracle
Tu n’as pas peur, tu répètes « Je t’attendais »
Tu me conduis dans mon embâcle
Tu le sais, je t’attendais

Jacques Bertin