EN FONCTION DU TEMPS
Sous le tremblement de ce que j’imagine
une scène assise au métal perché se dessine
l’émoi m’empare
au point que les flocons ne peuvent même pas amortir les battements de ma poitrine
Silence de la flamme qui lèche aux jambages la fleur d’oranger sous son globe
bien dans la pensée qui promène sans risques sur les routes verglacées d’une absence forcée
le chien tressaute
par l’entonnoir un vieux disque aiguille la présence liquide d’un fruit jamais sec dans sa coupe
non ce bruit de couvert n’interdit pas de prendre la pomme entre ses doigts en pensant croquer le printemps préféré sans condition reptile
sous la neige antan-moi l’hiver n’avale pas la mer
Niala-Loisobleu – 31/01/19

Dans une assise de fer forgé à l’intime,une lucarne laisse entrevoir une neige étrangère comme une syncope dans le doux ordinaire
Quelque chose s’est tu, l’air voudrait pulser de la peur sous la forge de la chaise qui ne touche plus terre
Sous un versant qu’un sherpa fou a exploré on entend le chant ouvrier d’un brûlant compotier…
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Le sherpa faut veiller à l’occuper sinon…
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Oui, j’ai entendu dire que bien que silencieux et increvables quand ils voulaient manger..Ils voulaient manger!
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Le tibet hein ? Même enfoui dans la neige y mâche en corps…
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C’est un bovin tu crois?
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