J’AI PEU DE CHOSES A DIRE
La résonance du sol que tes pas soulève, j’imagine déjà la treille coiffant le droit de se vivre
soif du ventre qui a su ouvrir le torrent pour sa fraîcheur
De la haie qui borde le terrain il me semble voir venir l’éclosion du nid caché
impression d’attente récompensée.
L’image précise l’emplacement des choses dans une sorte d’ordonnancement compatible avec l’acte amorcé. Le clou et la ficelle bien que majeurs ne sortiront pas de leur rôle. Le tableau ne sera pas preignant du cadre. Pendant que l’enfant joue tout seul un indien disparaît dans la fumée de son signal pendant que plusieurs cow-boys tournent autour sans le voir. Le dernier de la classe arrive souvent le premier dans la recréation d’un plaisir de comprendre l’intérêt de la connnaissance.
Comme s’ils avaient l’angoisse à la lunule
mes ongles repoussent les ciseaux
pour garder le fauve de tes pores
en remorque d’un grand voilier
Le marbre pose son rouleau et feuillette avec gourmandise la pâte d’une galette dans l’idée d’avoir la chance d’une fève. Avant qu’on aborde le sermon j’irais à la sortie de l’église voir la procession entrer dans l’enclos athée d’une fest noz. Il paraît que les cours d’école prônent le jeu à l’olive avec l’accord tacite des parents d’élèves bien que quelques uns font courir une rumeur d’attouchements à l’égard du pion de surveillance.
L’absence d’accordéon dans mes bretelles est une simple illusion d’optique , c’est le cheval ventriloque qui joue du piano sans cravate dans toutes mes histoires.
Niala-Loisobleu – 17/01/19




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