LES PHASES DE LUNE
(Illustration Paul Delvaux)
La température se montre au degré prêt, au loin d’anciens volcans mettent en avant d’autres cratères en fusion
Un barbu fait semblant de ne rien voir
d’autres disent à voix haute leur présence
derrière la porte
un coucou suisse mate glauque
à voie basse main sur la poignée
Haut-le-coeur
je nausée à bonds répétés
pareille addiction maniaquo-crapuleuse appelle à l’internement
le nu beau
écarte la pornogrphie
Niala-Loisobleu – 15/01/19
Niala-Loisobleu 
Ces mains qui n’imitent aucun geste
Ces voix qui renouvellent le langage
Se pourrait-il qu’elles soient soumises
Au signal d’un coucou de mauvais augure…
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Certainement pas
Il y a dans l’entrain de Delvaux
plus de de départs heureux que
marchandise avariée en wagon
Delvaux c’est un aller sans retour au rêve…
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Compotier de Pierre Reverdy
Une main, vers les fruits dressés, s’avance et timidement, comme une abeille les survole.Le cercle où glissent les doigts est tendu dessous comme un piège, puis reprennent leur vol, laissant au fond du plat une cicatrice vermeille.une goutte de sang, de miel au bout des ongles.
Entre la lumière et les dents, la trame du désir tisse la coupe aux lèvres.
Au soleil du plafond, Pierre Reverdy.
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L’espace guerrier met à plat son cloître de silence
des herbes montantes la cicatrice visible
marque le lieu de sa tranchée
Le front en y plantant son émoi
ne guerroie plus qu’à préserver
la branche d’olivier du prédateur
lèvres frémissantes…
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Mes épaules protectrices sur le beau…
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Et la longée qui étire…
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