
AQUA-TINTA
Nitrique morsure à l’écart du burin
les marteaux se sont tus dans un halo de lune
Glisse la feuille de métal
et estampe
cette vision d’enfant éclairé qui ouvre la cuisse de l’aube
en déployant la houppe du jour
Les lettres-insectes s’affairent à sortir les mots des parenthèses
dans la retenue des ronces un simple pétale demande la parole
la ponctuation ouvre lentement le cérémonial tenu dans l’oeil qui bourgeonne
La blancheur de la feuille mesure
l’oiseau a déjà pris celle du vol à destination
la terre remue ses racines à l’intérieur d’elle-même.
Niala-Loisobleu – 12/01/19
Aux cordes de sa balançoire
Une enfant se retrouve pendue
Pour avoir chanté trop haut
Et caressé le nitrique espoir
De saisons moins cycliques
En son ventre nu
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