
VEINE BLEUE
Le projecteur tourne du haut du mirador léchant ton sang de sa langue
de barreaux-barbelés fondus en un autre métal acoustic arrachés
l’espace se veut allongé nu à peaux greffées
protégé de l’esprit malin clignant d’yeux doux racoleurs
Lecture métronome qui compte le battement du pouls au bief du poignet
les yeux se sont tapis sous la futaie de l’aube
les doigts eux liègent par mouvements flotteurs
Du plus reculé de la vallée
le lithographe pose son stylo et ponce pour enfanter l’image
en bridant l’encre d’un entre-deux pierres chaudes de jambages
La ficelle pelote le tourniquet de la broche
laissant les mains au touret de la taille égorger les mailles de la côte
Une felouque glisse son secret métaphysique dans le regard des cataractes
Niala-Loisobleu – 11/01/19
Bras courant de couleurs sur des chaudrons roses
encorbellement
bouquets de diapason
hautement abasourdi
derrière des fenêtres closes
vibratiles et vivants
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Meneaux-meneaux
les fenêtres s’étreignent
à volets ouverts
et Je Nous clair
ça clap pour eux…
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Epaule de la nuit candide…
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Lune favorable, je jardine…
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Le panier de pommes suspendu à la pommette des yeux
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Ces pommes d’amour
Ballant la vallée
Sonnent à la volée
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L’effet barbe à papa d’une fête foreuse…
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La fête foreuse est l’une à Parque…
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