JARDIN VANDALISE
Le bain me trempe glacé par la poussée de fièvre
mes yeux s’embrouillent dans le fracas du marteau aux tempes
au feu de l’iris
pourtant tes mots sont philtres au clair
Je ne marche de travers qu’aux assauts sournois
indiscrets
de mauvais aloi
fourbes
sots
plus que taupes
notre jardin retourné par l’invasion animale dévastatrice
Au temps des voeux qu’ils aiment et le vivent chacun de leur côté
Didier opine en secouant sa crinière avec un début de violence
on est à notre place que chacun regagne la sienne…
Niala-Loisobleu – 06/01/19


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