POST-HALL (9)


Imaginez une toile bleue si grande qu’aucun des quatre coins ne verrait l’une de nos mains occupée à tenir ce que nous avons de plus chair

Alors vous comprendriez l’absence justifiée du coq

Le vent a décoiffé les clochers sans faire partir le soleil comme je vous le disais à voix haute la tête sur la margelle de la piscine

Vous embellissez au milieu des hibiscus, comme pour rendre ce jour plus odorant de vie…

N-L – 23/12/18

16 réflexions sur “POST-HALL (9)

  1. Je bois à genoux l’heureux breuvage d’herbes mêlées
    dans les coupes versées de vos paysages
    et la saveur advient comme une eau dénouée
    mordant aux pieds les vents acerbes…
    Dîtes, est-il possible d’être plus présent
    Que sous cette grande toile bleue
    qui dément l’inanité du lieu?

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