BRIBES (XX)
D’un battement d’oeil bleu genre queue de perruche, mandé à la barre, j’dis, J’le jure Président, tu peux sentir ta colonne se fissurer, ça crin de cheval en proie à ruer. Ton beau livre d’images, où tu épingles le papillon sans l’avoir anesthésié fond comme ainsi font font font les colères de tes sujets.
Puis par un rai chromatique la route se fit voir
Madison harmonica
que les ponts en soupirent
cette eau est d’amour
Nous reconnaissons le timbre où cascade la pluie en source terrestre, comme tu sens la mer lointaine des conquêtes territoriales je sens le bastingage du pont supérieur, celui qui est interdit aux touristes venus pêcher la baleine au numérique.
Sans que rien n’arrête le nerf
la senteur de ton soutien-gorge déployé
frise son relief aux plates-bandes…
Niala-Loisobleu – 06/12/18

René Char, Ce bleu n’est pas le nôtre.
Nous étions à la minute de l’ultime distinction.
Il fallut rapatrier le couteau.
Et l’incarnat analogique.
Peu auront su regarder la terre sur laquelle ils vivaient et la tutoyer en baissant les yeux.
Terre d’oubli, terre prochaine, dont on s’éprend avec effroi.
Et l’effroi est passé…
À chacun son sablier pour en finir avec le sablier.
Continuer à ruisseler dans l’aveuglement.
Qui délivrera le message n’aura pas d’identité.
Il n’oppressera pas.
Modeler dans l’apocalypse, n’est-ce pas ce que nous faisons chaque nuit sur un visage acharné à mourir ?
Un outil dont notre main privée de mémoire découvrirait à tout instant le bienfait, n’envieillirait pas, conserverait intacte la main.
Alors disparurent dans la brume les hommes au petit sac.
Je t’embrasse mon Alain…
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La machine à remonter le temps vient d’enclencher. Une révolution part. Désordre fuse. L’eau pure en rougira comme d’habitude. Par le cas niveau déplorable d’une incapacité à faire face. Les rats mettent les canots à la mer. Ce temps est propice à l’extremIsme faute d’opposition unie.
Enlever rien pour rien avoir à mettre ne remet pas de pilote dans l’avion…
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non
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