Je me Marie si tu savais combien
Un coq et un levé, que l’odeur du café enrobe, chaude nudité, un petit animal vient de traverser le taillis et tout autour de l’habitude à mentir, franche comme un gant de toilette leur langue ravit assez d’espace de lumière pour rester humbles dans l’infinité des étoiles.
Arboricole attitude que la sève lance pour le bois à cabane, l’écorce liège nageant les océans, tu te souviens petit-garçon j’avais envie de voir sourire ton absence de reconnaissance. Ce qui a manqué traîne comme une cicatrice bornée que la pugnacité de pas virer catastrophe tient à distance. La croisée qui tricote les mailles des fenêtres tient au quelque part de ses aiguilles le lieu de rencontre espérée. Vient l’heure. Combien de fausses essences a-t-il fallut couper pour préserver la vue ? Pour la forêt vierge le tant ne compte pas.
Il y a vif à parier que ceux qui viendront confirmer l’espoir d’être, connaîtront la récompense de leurs souffrances. L’éventré de cabane planche sur le sujet, tenace comme une vache et son train. La terre est bleue comme une orange et pourtant elle est infestée de serpents, mais rien ni fait, l’arbre à paumes choisit la vérité, il convainc que les initiés mais que feraient-on de profanes sinon un gâchis de plus. Je mal de voir la bêtise se faire supporter par une majorité grandissante d’individus, que l’Aude soit remisée par la stratégie d’une comédienne de sentiments, sotte et bécasse, est d’une injustice flagrante, mais en cette matière je suis pour l’élitisme de l’authentique.
Je me Marie si tu savais combien…
Niala-Loisobleu – 20 octobre 2018

J’ai arrêté d’écrire mon article pour lire le tien…Et tu vas sourire quand tu y retrouveras autant de similitudes…
L’arbre à paumes contient toutes les vérités essentielles et j’ai vu des vaches témoins célébrer l’union de toutes ces vérités en faisant chanter leurs mamelles lourdes loin des terrains de foot des samedis familiaux …C’était beau.
L’Aude m’est une douleur à bien des égards et je ne sais jamais su que faire des douleurs sinon contempler encore les crevasses laissées dans les pommes de l’arbre en qui on a cru…Ce qui est affreusement fascinant avec l’eau, c’est que même après avoir tout saccagé, elle repart d’où elle vient. C’est ce que nous devrions faire, tous, repartir de là où l’on vient…
Il est 16h39, j’ai dit oui sous les applaudissements des veaux , des vaches et des cochons…L’union sera pastorale ou ne sera pas!
Je t’embrasse mon Alain. N’oublie pas l’anneau! Il est resté au pis des vaches…
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Je viens tout en large avec mes travers te répondre
Oui
Pour le suc fertile de tes paumes
Oui
Pour ce Toi qui a tenu aux colères de la nature
Oui
Pour ce qui de tes eaux n’a jamais été captif, la virginité peut tenir à certaines tentatives de viol
Oui
Pour ta main verte qui magnifie la poésie
Oui
Pour la mendiante qui pétale ses bras au delta pour l’abondance du Mékong
Oui
Pour ce carré de menthe que l’avance des saisons ne change ni d’heur ni de sauvage présence
Oui
Pour la marche en bord de mer avec en train les pis lourds topless de meuhs aux rousseurs de bocages tenaces
Oui
Pour le sang Corbières
Oui
Pour
L’Autan
Oui
Pour la butée des étoiles
Oui
J’ai l’anneau pour unir L’Epoque 2018
Je t’embrasse blanche comme Bleu unit ma Barbara..,
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Pour nos doigts de beurre frais
Oui
Pour les tremblantes prairies
Oui
Pour le rituel des coffrets
Oui
Pour tes travers qui sont larges et pour tes largesses qui ne vont jamais de travers
Oui
Pour la garrigue qui accroche des portraits à se souvenir
Oui
Pour les cabanes dont aucune chaîne ne peut détourner
Oui
Pour l’enfant buté que tu étais et que tu es toujours
Oui
Pour le bleu
Oui
Dans le regard complice de Marthe qui te disais de pas renier ton cul pour un pet
Oui
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A Marthe
Oui à Nous❤️
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