Du fauteuil ouvrant l’issue, je balaie les sorcières et leurs bêtes rampantes propres à salir. La fatigue alourdie par les dérangements des derniers jours, cherche par le fenestron du jardin un retour de ressort. Les arbres émettent de la présence pour débarrasser le bois mort. Il fait toujours chaud pour la saison. Assez pour donner assez d’imagination à l’herbe. Des oiseaux restés jouent au mobile au-dessus du berceau du nouveau-né. Les bottes attendent le long d’un jambage. La cheminée est prête. De la chambre sort le ronflement du chat.
La Charente reprend du souffle.
N-L – 18/10/18

Ni mi-selle ni chagrin, j’ai vu le cheval ressortir son vélo pour aller réanimer la chambre à air de la Charente…et crois-moi, il ne manquait pas de ressort, mon Alain.
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Je t’embrasse…
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Nos yeux tournés au moment heureux n’ont pas eu à chercher la lumière, la partie qui m’est apparue de Toi avait pas un brin d’ombre dans son parfum, c’est bien un moment de joie…
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