
EN CABRURES
Tu viens de ces levers qui couchent la raison
et leurs mi-graines
sous les ruades du sang de l’espoir
cheval absent
aux quais d’arrivées des erreurs de stationnement
présence des mouchoirs
Muselant à la niche les clochers plantés sur les aiguilles
de la férule de Chronos
ne portant plus au poignet que le pouls de l’allant
Libre d’espaces vers lesquels glisse ton ventre coque
tu t’harponnes toutes cales ouvertes
au devant de ta propre découverte
Troussée des habitudes
usinées aux manufactures de guerre lasse
ficelant l’affranchissement
L’interdit laissé au trompe-l’oeil du décor
tu voles de la couleur mimétique des marées montantes
en sel à la conquête de toi-même
Des bois flottants noués aux orées des pontons
font et tapent d’île en île
la traversée de l’anonyme matricule
Niala-Loisobleu
17 Octobre 2018
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