SANS HEURES AVEC BUT
La pluie tenue sur le bord du fossé sec projette ses idées à ailes. A part, marginale ? Sans aucun doute mais par la société pas par choix personnel.. L’oeil coulant comme une pâte à vrai fromage, un choix de parfum bien déterminé, ça sent la pluie quand elle se prend la terre par les lèvres pour l’embrasser au fond à toucher la racine. Le baiser de l’amor rien à voir avec celui du sicilien qui baise au bord du trou. Parce que tout est ainsi fait, tout existe avec son contraire.
Il faisait encore si calme qu’on doutait de se trouver dans un jour de voitures en balades. La lune avait du se coucher derrière les pins, quelques aiguilles restées sur le lit cousaient en corps la chaleur des peaux. Un vent ramené d’Ibère, prépare les rigoles à fournir. Il y aura de l’eau, je suis un pinceau ayant dans la tête des pensées folles, des mots qui touchent, des formes qui poussent, un truc en plumes qui va au-devant des mots, un truc qui m’a Muse.
Je suis là, entier…
Niala-Loisobleu – 14/10/18

Tu es là, entier.
Commune présence, René Char
tu es pressé d’écrire
comme si tu étais en retard sur la vie
s’il en est ainsi fais cortège à tes sources
hâte-toi
hâte-toi de transmettre
ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance
effectivement tu es en retard sur la vie
la vie inexprimable
la seule en fin de compte à laquelle tu acceptes de t’unir
celle qui t’es refusée chaque jour par les êtres et par les choses
dont tu obtiens péniblement de-ci de-là quelques fragments décharnés
au bout de combats sans merci
hors d’elle tout n’est qu’agonie soumise fin grossière
si tu rencontres la mort durant ton labeur
reçois-là comme la nuque en sueur trouve bon le mouchoir aride
en t’inclinant
si tu veux rire
offre ta soumission
jamais tes armes
tu as été créé pour des moments peu communs
modifie-toi disparais sans regret
au gré de la rigueur suave
quartier suivant quartier la liquidation du monde se poursuit
sans interruption
sans égarement
essaime la poussière
nul ne décèlera votre union.
Merci mon Alain…
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Sans mots, si tu juges que je mérite ce poème, je n’ai qu’à me taire
humblement…
Merci ma Barbara.
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Ton nid rond d’ailes plane au-dessus de la Chaume…
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A la voir ensoleillée comme elle est encore difficile de penser que tout à l’heure elle va ruisseler la Chaume…Dis-moi ce qui peut bien m’en donner cette joie ? L’envie de franchir la sècheresse sans doute ?
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