PRE DESTINATION
Encore marquée des tonalités du fond la surface glisse en un scintillement musical donnant une impression vivifiante. Les restes de colonnes d’une architecture antique vont parfois mieux avec un imaginaire contemporain. La pensée dépouillée de forme hostile se montre si paisible qu’on a envie de se la prendre en 3 D.
La route barrée par un jeu pédestre montrant un chemin bordé d’arbres centenaires, je l’ai suivi sans gêne. Assise à mon côté tu pensais comme moi que la course à pied ça entretient autant les idées fausses que de rares vérités.
Luisant comme un vers, c’est éblouissant mais sympathique d’avancer face au soleil.
Parle-moi. Sympathique, tes mots me conduisent à penser au Petit Robert qui a du vocabulaire. Une phrase en suspens sur la langue, inutile de la traduire. L’oeil l’a fait.
Au-dessus du fleuve la vapeur d’eau fait bruisser les feuilles. Ecris-moi encore. Je pense à la forme du souffle que prend la course du stylo en levant l’encre pour rejoindre l’absolu .Traversant le bord de mer pour rejoindre les îles. Sans que les meuhs des vaches étendues laissent entrevoir leurs pensées. Là où elle paissent le sacré à une couleur safran qui sent les Indes…
Niala- Loisobleu – 13/10/18

Au pré sacré, j’ai vu les vaches ce matin sous un filet de ciel égaré , s’adonner à leur rituel d’échanges de coffrets sachant de toute éternité que le ver n’était pas dans la pomme de leur regard placide…De l’encens bleu montait alors de la terre… Alors,mes seins et moi, nous nous sommes recueillis en silence…
Merci mon Alain…
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Sans se faire prier mes demains ont tout pris en croupe….
Merci ma Barbara.
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