NOTRE JARDIN BLEU 5
Puisque tu me regardes
Tu sais que les ombres qui s’attardent
Ne peuvent rien contre nos plus fiers chevaux
Lancés à l’assaut de la clarté apaisée
Et que le sabot au sablier
Comme des enfants de grand sommeil
Nous sommes partis pour rester
Par le murmure et le reflet
Fidèles aux fruits vermeils
Et à l’eau volage déroutée
De son lit convenu.
Puisque tu me regardes d’un oeil nu
Comme une fleur retournée sur la fraîcheur de la terre
Tu sais comme la beauté mène l’obscur à la lumière
Et que rien ne peut la déranger
Qu’un coeur martelé d’un savoir obtus
Porté sur des couches de vêtements usés.
Le jardin bleu a franchi la fenêtre de la chambre
Comme on s’ajuste aux choses de toujours
Et le ventre des collines a revêtu son ambre
Pour enjamber la margelle du jour.
Comme un grave écho de toi
Attendant son retour
Regarde-moi.
Barbara Auzou

Ce qu’on laisse voir ici possède tout l’absolu du don…
Merci mon Alain…
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Puisatier le cheval en fourche, tout en large aile, la plus bleue des sources. Ô profond, frais attique attendu…
Merci, je t’embrasse ma Barbara.
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Merci ivanitch
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Merci Pijus Magnificus.
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Tu aurais manquer au N’5
si tu n’étais venue Pauline.
Voilà qui est fait, merci.
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